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Les 10 meilleurs demis à l'attaque selon les experts
Mon, 7 Jul 2025 15:30:00 +0000
Les camps d'entraînement de la NFL se profilent à l'horizon et les experts ont fait entendre leur voix.
Nos confrères d'ESPN ont interrogé des dirigeants, des entraîneurs et des dépisteurs de la ligue pour nous aider à classer les 10 meilleurs joueurs à 11 positions différentes, de quart-arrière à demi de coin en passant par toutes les positions intermédiaires en attaque et en défense.
Au total, plus de 70 votants ont soumis un bulletin pour au moins un poste, et dans de nombreux cas pour tous les postes. L'objectif était d'identifier les meilleurs joueurs pour 2025. Il ne s'agit pas d'une projection sur cinq ans ou d'une récompense pour l'ensemble d'une carrière... La question est : qui sont les meilleurs joueurs aujourd'hui?
Distribuer le ballon par le jeu au sol plus de 30 fois par dimanche est de nouveau à la mode. Les équipes avec des jeux au sol efficaces ont fait des ravages au cours de la saison 2024, sept équipes atteignant une moyenne d'au moins 140 verges de course par match.
Les succès en matière de course se sont multipliés en NFL. Le porteur de ballon à Philadelphie a galvanisé toute la ligue en saison régulière avant de conquérir le Super Bowl. Celui de Baltimore a complètement changé l'attaque des Ravens. Et les jeunes porteurs de Detroit et d'Atlanta ont fait preuve d'un grand talent.
1. Saquon Barkley, Eagles de Philadelphie
Plus haut classement : 1er | Plus bas classement : 2e
Âge: 28 | Classement en 2024 : 4e
Barkley a été très gourmand en 2024. Il voulait clairement tous les votes de première place dans notre sondage de 2025. Et il les a tous obtenus, sauf un.
Le parcours de Barkley en 2025, qui l'a mené vers la conquête du Super Bowl et une saison de plus de 2000 verges a donné raison aux dépisteurs qui voyaient en lui un talent exceptionnel quand les Giants de New York l'ont repêché avec le 2e choix au total en 2018. C'est toutefois avec les Eagles que le puissant porteur a déployé ses ailes.
« C'était presque comme si on s'attendait à ce qu'il devienne aussi exceptionnel », a déclaré un directeur du personnel de la NFL. « On peut appeler cela un biais de confirmation. Tout le monde pensait qu'il était un grand joueur [à Penn State] et il a prouvé ce que les gens pensaient qu'il serait. Il a simplement connu des hauts et des bas. Et il était dans une mauvaise équipe [à New York] ».
Si l'on tient compte de la saison régulière et des séries éliminatoires, les 2 504 verges de Barkley et ses sept touchés de plus de 60 yards représentent des sommets dans l'histoire de la NFL.
« Il peut encore jouer quelques années à haut niveau derrière cette ligne offensive », a déclaré le directeur questionné par ESPN.
2. Derrick Henry, Ravens de Baltimore
Plus haut classement : 1er | Plus bas classement : 6e
Âge: 31 | Classement en 2024 : 9e
Même s'il a dépassé les 30 ans, Derrick Henry continue de se moquer du premier plan qu'il encaisse.
Ses 830 verges après le premier contact lui ont permis de devancer Josh Jacobs par 191 verges au 1er rang à ce chapitre dans la NFL. Tout cela n'est pas nouveau. Attaquer Henry a toujours été une tâche ardue, mais avec ses 1 921 yards et ses 16 touchés à sa première saison avec les Ravens, Henry ne semble pas vouloir sombrer dans le gouffre qui attend souvent les joueurs trentenaires.
« Il ralentira à un moment donné, mais il a une composition corporelle incroyable et une éthique de travail exceptionnelle », a déclaré un dirigeant d'une équipe de l'AFC. « C'est un monstre. Personne ne veut le plaquer. Il vous fatigue, puis il explose avec une longue course ».
D'une manière ou d'une autre, Henry s'avère plus efficace avec l'âge. Avec 5,9 verges par course en moyenne la saison dernière, Henry a réalisé la meilleure performance d'un joueur ayant effectué 250 courses dans une saison depuis Adrian Peterson en 2012 (6,0). Et ses 13 matchs en carrière avec 150 verges et deux touchdowns égalent Jim Brown pour le plus grand nombre dans l'histoire de la NFL.
3. Jahmyr Gibbs, Lions de Detroit
Plus haut classement : 2e | Plus bas classement : 9e
Âge: 23 | Classement en 2024 : 8e
« Sonic » a devancé de peu Bijan Robinson pour la troisième place, grâce à sa saison de 20 touchés, qui l'ont placé au 1er rang de la NFL à ce chapitre.
La vitesse de Gibbs peut « faire basculer le match » sur une seule action, selon un recruteur de la NFC. Et ses 6,4 verges par touche la saison dernière ont été les plus élevés de tous les joueurs ayant effectué 250 touches au cours d'une saison au cours de la dernière décennie.
« Il ressemble beaucoup à Reggie Bush, mais avec un peu plus de puissance », a déclaré un dirigeant de l'AFC. « La taille sera toujours un peu plus un problème avec lui, mais sa vitesse, ses instincts et sa capacité à changer le jeu sont un problème et sont peut-être les meilleurs de la ligue ».
Certains évaluateurs s'accordent à dire que Gibbs est mieux utilisé dans une combinaison 1-2, comme il l'est à Detroit avec David Montgomery. Comme l'explique un des experts questionnés, Gibbs peut facilement agir comme option principale, mais « il pourrait s'user plus rapidement » si on lui demande d'absorber trop de coups.
Pourtant, Gibbs s'est d'ailleurs très bien débrouillé en trois matchs sans Montgomery en fin de saison dernière, totalisant 365 verges en 64 portées.
4. Bijan Robinson, Falcons d'Atlanta
Plus haut classement : 1er | Plus bas classement : non-classé
Âge: 23 | Classement en 2024 : 6e
Après avoir été utilisé de façon sporadique lors de sa première année, Robinson a obtenu le statut d'arrière principal en 2024. Il n'est pas surprenant que son jeu ait ensuite décollé avec 1 456 verges et 14 touchés en 304 portées.
Robinson est arrivé dans la ligue avec des attentes considérables et les a largement satisfaites. Il est l'un des trois joueurs de l'histoire de la NFL à produire 2 400 verges de course et 100 réceptions par la passe au cours de ses deux premières saisons, avec Edgerrin James et LaDainian Tomlinson, tous deux membres du Temple de la Renommée.
« Taille, vitesse, accélération, jeu de passe, valeur, capacité à briser les plaqués et à faire le gros jeu. C'est un cauchemar se préparer pour lui », a déclaré un coordonnateur défensif de la NFL.
Les 365 touches qu'il a effectuées l'an dernier le placent en deuxième position derrière Barkley (378). Le jeune quart des Falcons Michael Penix Jr. aura besoin d'une fiabilité similaire en 2025. En Fantasy, Robinson justifie facilement un choix dans le top-3.
5. Christian McCaffrey, 49ers de San Francisco
Plus haut classement : 3e | Plus bas classement : non-classé
Âge: 29 | Classement en 2024 : 1er
La durabilité est la seule chose qui retient McCaffrey. Il a manqué 10 matchs ou plus lors de trois de ses cinq dernières saisons en NFL.
« C'est un grand joueur, mais il a toujours eu des problèmes de durabilité, même à l'université », a déclaré un responsable du personnel de la NFL. « Il est un athlète d'élite et prend grand soin de lui, mais il n'est pas très gros et toute ces blessures vont finir par le rattraper. »
Si McCaffrey peut demeurer en santé pour toute la saison, il sera nécessairement dans la conversation pour le « MVP ».
En fait, McCaffrey a réussi quatre saisons avec au moins 1 800 verges et 10 touchés. Les seuls joueurs à en avoir plus sont tous des membres du Temple de la Renommée : Tomlinson, Marshall Faulk, Emmitt Smith et Walter Payton.
Depuis 2006, deux joueurs ont atteint le plateau des 2000 verges et 25 touchés en une saison, en incluant les éliminatoires: McCaffrey en 2023 et Tomlinson en 2006.
« Il est toujours le prototype à sa position, et parfois le meilleur joueur sur le terrain », a déclaré un recruteur de la NFC.
6. Josh Jacobs, Packers de Green Bay
Plus haut classement : 3e | Plus bas classement : 10e
Âge: 27 | Classement en 2024 : 7e
Les partisans des Packers se sont réjouis lorsque les Packers ont offert à Jacobs un contrat de 48 millions de dollars en 2024. Cette décision montrait que Green Bay, qui n'était pas réputé pour ses dépenses pour garnir son champ arrière, était prêt à tout pour renforcer Jordan Love et l'attaque avec un arrière de premier plan.
Jacobs a récompensé cette confiance avec 1 329 verges et 15 touchés, retrouvant sa forme de 2022 après une saison 2023 en demi-teinte au cours de laquelle il a raté quatre matchs à cause d'une blessure au quadriceps et n'a parcouru que 805 verges avec les Raiders.
« L'équilibre, la force, la vision, le jeu de jambes et la détermination avec le ballon dans les mains sont des atouts remarquables », a déclaré un haut responsable du personnel d'une équipe de la NFC. « Il attrape bien. Il fait vraiment la différence. Et il joue toutes les semaines. Disponibilité. J'ai tendance à me tourner vers des arrières bien équilibrés qui sont des coureurs d'élite et d'énormes menaces dans le jeu de passe, et Jacobs correspond à ce profil. »
Jacobs est le seul joueur de la NFL à avoir éclipsé les 1000 verges de scrimmage et les cinq touchés chaque année depuis 2019.
7. Jonathan Taylor, Colts d'Indianapolis
Plus haut classement : 2e | Plus bas classement : non-classé
Âge: 26 | Classement en 2024 : 5e
La chute de Taylor de deux places par rapport à la saison dernière est un cas curieux. Il a produit 1 432 verges et 11 touchés en 2024 malgré un jeu irrégulier au poste de quart-arrière. Sa vitesse est toujours exceptionnelle. Il a eu 26 ans en janvier. Et il est le premier arrière depuis Adrian Peterson (2007-11) à produire 6 000 verges et 50 touchés au cours de ses cinq premières saisons en NFL.
Bien que son conflit contractuel en 2023 ait freiné son élan, il n'a jamais déçu lorsqu'il a joué une saison complète.
« Il est sous-estimé », a déclaré un dirigeant de l'AFC. « Il est très productif et peut vous épuiser avant de faire une grosse course. »
Les 24 matchs de 100 verges de Taylor depuis 2020 n'ont été dépassés que par les 37 de Derrick Henry.
8. James Cook, Bills de Buffalo
Plus haut classement : 4e | Plus bas classement : non-classé
Âge: 25 | Classement en 2024 : non-classé
Cook est entré dans le top 10 après une saison de 16 touchés en 2024, passant de la mention honorable à la huitième place. Il est désormais à égalité avec O.J. Simpson (1975) pour le plus grand nombre de touchés au sol dans une saison des Bills.
Les 3,1 verges par course avant contact de Cook sont la cinquième meilleure marque de tous les arrière qualifiés.
« Dangereux et explosif », a déclaré un responsable du personnel de la NFL au sujet du demi offensif.
Et un cadre de l'AFC d'ajouter : « Il est parfait pour cette attaque, avec un quart qui étale les choses. Il est bon dans le jeu de passe, il attrape très bien la balle, il est bon dans les espaces libres. Je ne suis pas sûr qu'il fasse partie de l'élite, mais il est vraiment, vraiment bon. »
Il effectue en moyenne 222 portés par saison en tant que titulaire, et certaines équipes s'interrogent sur sa capacité à tenir le coup en tant qu'arrière numéro 1 avec 300 portés, du haut de son 1,80 m et de son poids de 90 kilos. Mais quoi qu'il en soit, il a gagné le respect de toute la ligue à un moment où il cherche à obtenir une prolongation de contrat de Buffalo.
9. Joe Mixon, Texans de Houston
Plus haut classement : 5e | Plus bas classement : non-classé
Âge: 28 | Classement en 2024 : non-classé
Mixon a semblé rajeunir à Houston, qui a effectué une transaction avec Cincinnati pour faire son acquisition. Il n'est pas un frappeur de coups de circuit, mais il a à peu près tout le reste.
« Il a une très bonne vision, de bons pieds, un bon équilibre au contact - un marteau dans le jeu de course », a déclaré un évaluateur du personnel de la NFL. « Il a semblé usé à la fin de la saison, mais dans l'ensemble, c'était un très bon échange pour Houston. »
Mixon est le seul joueur de la NFL à avoir parcouru au moins 1 300 verges et à avoir inscrit neuf touchés au cours de chacune des quatre dernières saisons. Ses 94,6 verges par match l'an dernier n'ont été dépassés que par Arian Foster (2014) et DeAndre Hopkins (2015, 2018) dans l'histoire des Texans.
10. Alvin Kamara, Saints de la Nouvelle-Orléans
Plus haut classement : 7e | Plus bas classement : non-classé
Âge: 29 | Classement en 2024 : non-classé
Un arrière de premier plan dans notre classement depuis des années, Kamara est tombé dans la catégorie des mentions honorables l'année dernière après une baisse de régime constante dans les dernières saisons. Bien que certains évaluateurs y voient un léger déclin, Kamara s'est battu pour revenir dans le top-10 grâce à ses 1 503 verges de gain l'an dernier. Kamara figure sur près de 60 % des bulletins de vote, mais aucun dans les six premiers.
« Certains traits de l'élite sont toujours présents », a déclaré un entraîneur offensif de la NFL. « Il n'a pas bénéficié d'une ligne offensive ou d'une équipe de soutien très performante l'année dernière. Mais il est toujours capable de prendre trouver l'ouverture pour effectuer de longs gains et il conserve son équilibre à travers les contacts. »
Kamara a dépassé les 600 verges au sol et les 400 verges par la passe au cours des huit saisons de sa carrière. Il est déjà à égalité avec Marshall Faulk pour le plus grand nombre de saisons de ce type dans l'histoire de la NFL.
Bien qu'il ait manqué les trois derniers matchs de la saison dernière, Kamara a tout de même gagné 26 % des verges offensives de la Nouvelle-Orléans en 2024, soit la septième meilleure performance de tous les joueurs de la NFL.
Mentions honorables
Bucky Irving (Buccaneers de Tampa Bay), Aaron Jones Sr. (Vikings du Minnesota), De'Von Achane (Dolphins de Miami), Breece Hall (Jets de New York), James Conner (Cardinals de l'Arizona)
Dabrowski passe en quarts de finale à Wimbledon
Mon, 7 Jul 2025 14:57:46 +0000
La Canadienne Gabriela Dabrowski et sa partenaire de jeu néo-zélandaise Erin Routliffe ont accédé aux quarts de finale du double féminin à Wimbledon, lundi, après avoir disposé de la Hongroise Fanny Stollar et de la Russe Irina Khromacheva 7-6 (1), 7-6 (2).
Dabrowski et Routliffe, deuxièmes têtes de série du tournoi, ont gagné 82 % des points avec leur première balle de service, et elles l'ont placée en jeu 73 % du temps. Le tandem a scellé l'issue de la rencontre sur la pelouse du All England Club au bout d'une heure et 48 minutes de jeu.
Dabrowski, d'Ottawa, et Routliffe ont atteint la finale du double féminin à Wimbledon l'an dernier, mais elles s'y étaient inclinées devant la Tchèque Katerina Siniakova et l'Américaine Taylor Townsend.
Siniakova et Townsend, qui ont accédé aux quarts de finale dimanche, sont les favorites du tournoi cette année.
Dabrowski, qui est âgée de 33 ans, s'était aussi inclinée en finale du double féminin à Wimbledon en 2019, avec sa partenaire de jeu de l'époque, la Chinoise Xu Yifan.
Dabrowski est la dernière représentante de l'unifolié toujours en lice à ce tournoi majeur en 2025. Routliffe et elle, championnes du double féminin aux Internationaux des États-Unis en 2023, affronteront au prochain tour Veronika Kudermetova et Elise Mertens, avec à l'enjeu une place dans le carré d'as.
Autre transaction à plusieurs équipes dans la NBA
Mon, 7 Jul 2025 14:41:00 +0000
Selon Shams Charania du réseau ESPN, les Clippers de Los Angeles, le Jazz de l'Utah et le Heat de Miami ont conclu une transaction à trois équipes qui envoie Norman Powell à Miami, John Collins à Los Angeles, et Kevin Love, Kyle Anderson et un choix de deuxième tour des Clippers de 2027 en Utah.
BREAKING: The Clippers, Jazz and Heat have agreed to a trade that sends Norman Powell to Miami, John Collins to Los Angeles, and Kevin Love, Kyle Anderson and a 2027 Clippers second-round pick to the Jazz, sources tell ESPN. pic.twitter.com/o0FkV0o2l8
— Shams Charania (@ShamsCharania) July 7, 2025
Powell, 32 ans, a marqué en moyenne 21,8 points en 60 matchs dans l'uniforme des Clippers la saison dernière et a réussi 42 % de ses tentatives de tir de l'extérieur du périmètre.
Collins, 27 ans, a marqué 19 points et amassé 6 rebonds en 40 matchs pour le Jazz en 2025.
En fin de carrière et maintenant un joueur de rôle, Love a inscrit en moyenne 5,3 points et 4,1 rebonds en 23 matchs avec le Heat. Âgé de 36 ans, il a participé à cinq matchs des étoiles.
Anderson avait été acquis par Miami lors d'un échange avec les Warriors de Golden State la saison dernière. Il a marqué en moyenne 6,7 points en 25 duels après la transaction l'ayant fait passer à Miami.
Jasper Philipsen abandonne au TDF après une lourde chute
Mon, 7 Jul 2025 14:33:00 +0000
Le sprinteur belge Jasper Philipsen, porteur du maillot vert, a abandonné le Tour de France lundi après une lourde chute lors de la troisième étape entre Valenciennes et Dunkerque.
A l'approche du sprint intermédiaire, le coureur d'Alpecin, vainqueur de la première étape à Lille, a violemment tapé le sol après un écart du Français Bryan Coquard, lui-même déséquilibré par le Belge Lorenz Rex.
Premier maillot jaune de cette édition 2025, il a été pris en charge par le service médical sur le bas-côté de la route avec le haut du maillot complètement arraché et les épaules rapées.
L'état de santé précis du coureur belge n'était pas connu dans l'immédiat.
C'est un gros coup dur pour l'équipe Alpecin qui avait vécu deux premières journées de rêve avec la victoire et le maillot jaune pour Philipsen lors de la première étape, puis celle de Mathieu van der Poel dimanche lors à Boulogne-sur-Mer, là-aussi avec le maillot jaune à la clé.
Philipsen, 27 ans, compte dix victoires au Tour de France, le deuxième meilleur total pour un coureur en activité derrière les 17 succès de Tadej Pogacar.
Il avait remporté quatre étapes lors de l'édition 2023 et remporté haut la main le maillot vert du classement aux points qu'il visait cette année aussi.
Sa chute est intervenue alors que cette troisième étape avait jusque-là été particulièrement calme après deux premières étapes mouvementées et émaillées de nombreuses chutes.
Les succès de Sauber, une anomalie?
Mon, 7 Jul 2025 13:51:00 +0000
Sauber a célébré un rare podium en sabrant le champagne offert par les écuries de Formule 1 rivales. Après tout, personne ne s'attendait à un tel résultat cette saison.
Mercedes a envoyé une de ses employées livrer des bouteilles de champagne chez Sauber, accompagnées d'une note pour féliciter l'équipe suisse, après l'étonnante troisième place de Nico Hülkenberg au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche. Il s'agissait du premier podium du pilote âgé de 37 ans en F1, et du meilleur résultat de Sauber dans la série reine du sport automobile en 13 ans.
Le personnel de Sauber a chanté et dansé alors que le champagne coulait à flots dans ses garages.
Pas mauvais pour « une saison de progression », comme l'a dit Hülkenberg en février, Sauber était l'une des écuries qui misaient sur 2026 avant même le début de la saison 2025.
Les principaux changements aux règlements qui entreront en vigueur la saison prochaine se traduiront par des voitures plus petites, des ailerons avant et arrière flexibles et plus de puissance électrique. Les équipes qui traînent en fond de grille en 2025 comptent beaucoup sur ces changements pour retrouver l'avant du peloton.
Les équipes anticipent un bond en avant
À mi-chemin de la saison 2025, Aston Martin, Williams et Sauber — qui sera rebaptisée Audi la saison prochaine — affichent beaucoup d'optimisme pour 2026.
Le développement de la voiture dans la toute nouvelle soufflerie ultramoderne d'Aston Martin, qui est située à proximité du circuit Silverstone, est orienté à 99 % vers 2026, a indiqué le directeur de l'équipe, Andy Cowell, vendredi.
Ce sera la première voiture redessinée par le légendaire ingénieur Adrian Newey, qui a développé des voitures championnes pour les équipes Williams, McLaren et Red Bull pendant près de 40 ans en F1.
« Il repousse les limites, a évoqué Cowell. Il parvient à ajouter une dizaine d'éléments techniques dans un espace qui en compte normalement un seul. »
Ç'a toutefois été tranquille en piste pour Aston Martin en 2025, même si l'équipe qui appartient à l'homme d'affaires québécois Lawrence Stroll est parvenue à placer ses deux voitures dans le top-10 pour la première fois de la saison, dimanche. Lance Stroll a fini septième, et Fernando Alonso neuvième.
Des attentes en F1 seront également en hausse chez Sauber, qui deviendra Audi en 2026, ainsi que General Motors, qui fera son entrée par l'entremise de sa marque de prestige Cadillac.
Les meneurs ont plus à perdre
Les équipes en tête de peloton sont confrontées à un dilemme important, à savoir à quel moment elles devront cesser de développer la voiture de 2025 pour se concentrer sur celle de 2026.
Red Bull est sortie grande gagnante de la dernière vague de changements aux règlements en 2022, et Max Verstappen a gagné les quatre derniers championnats du monde. De grands changements sont à prévoir cette fois-ci, à la suite du départ de Newey et de la ratification d'une nouvelle entente de motorisation avec Ford, qui succédera à Honda.
L'avenir de Verstappen est incertain, alors que des rumeurs persistantes l'envoient chez Mercedes la saison prochaine. Ce serait un «désastre» pour Red Bull si le Néerlandais quittait, a dit le directeur de McLaren, Zak Brown, à l'Associated Press samedi.
« Ce sport fonctionne par cycles, a évoqué le directeur de Red Bull, Christian Horner, la semaine dernière. Nous venons de vivre deux cycles très fructueux en Formule 1, et nous voulons maintenant bâtir en vue du prochain.
« Évidemment, nous aimerions nous y attaquer avec Max, mais nous sommes conscients de la pression associée à l'an prochain, alors que nous compterons sur un nouveau motoriste », a-t-il ajouté.
La dernière fois que de tels changements ont été adoptés en F1, McLaren a prouvé qu'il était possible de connaître des ennuis tôt dans un nouveau cycle avant de gagner du terrain et de s'établir parmi les équipes de tête. Cette progression a toutefois mis deux ans à se concrétiser.
L'Inter Miami veut recruter le garde du corps de Messi
Mon, 7 Jul 2025 13:24:00 +0000
Les dirigeants de l'Inter Miami veulent recruter un autre ami de Lionel Messi. Cette fois, c'est le milieu de terrain argentin Rodrigo De Paul qui est dans la mire de l'équipe de la MLS selon l'informateur Fabrizio Romano.
À 31 ans, De Paul, qui a remporté le Mondial avec Messi, est réputé pour son jeu hargneux où il est souvent venu à la défense du numéro 10 dans l'uniforme de l'Albiceleste.
Plusieurs autres formations auraient de l'intérêt pour De Paul, tels que l'Inter Milan, en Italie, ou le Galatasaray, en Turquie. De Paul évolue présentement avec l'Atletico Madrid, en Espagne.
Âgé de 31 ans, De Paul est un joueur clé de l'Atletico depuis cinq ans et a auparavant joué en Italie pour l'Udinese.
Messi entretient avec De Paul le même type de relation sur le terrain qu'avec ses coéquipiers de l'Inter Miami, Luis Suarez, Sergio Busquets et Jordi Alba. De Paul joue également le rôle de garde du corps au milieu de terrain pour Messi lorsque les deux joueurs sont ensemble sur le terrain.
Suarez, 38 ans, et Busquets, qui fêtera ses 37 ans à la fin du mois, n'ont pas encore renouvelé leur contrat, qui expire à la fin de la saison.
Les négociations contractuelles entre Messi et l'Inter Miami durent depuis des mois et une annonce est attendue prochainement, selon plusieurs sources.
Des grands oubliés au match des étoiles de la MLB
Mon, 7 Jul 2025 13:08:00 +0000
Dimanche, la MLB a annoncé la composition de ses équipes d'étoiles en vue du match qui sera présenté le 15 juillet prochain au Truist Park, à Atlanta.
Comme le stipule le règlement du circuit, chaque formation doit envoyer au moins un représentant à la classique annuelle de la MLB, ce qui fait en sorte que certains candidats de choix ne sont parfois pas retenus.
Voici quelques noms qui auraient bien mérité de fouler le terrain à Atlanta la semaine prochaine.
Les statistiques sont en date du 7 juillet 2025.
George Springer, Voltigeur - Blue Jays de Toronto
Le 29 mai dernier, les Jays avaient un dossier de 27-28 et l'attaque peinait à générer beaucoup de points malgré plusieurs joueurs de talent. Une victoire contre les Athletics a permis aux Torontois d'avoir un dossier de ,500 et l'équipe n'a plus jamais regardé derrière, remportant 24 de se 34 parties suivantes pour prendre la tête dans l'Est de l'Américaine.
Springer est au coeur des succès des Jays depuis ce fameux 29 mai. En 33 matchs, il a maintenu une moyenne de ,328 et produit 35 points. Il a frappé 11 de ses 16 circuits cette saison lors de cette superbe séquence des Jays.
Le vétéran de 35 ans connait l'une de ses meilleures campagnes depuis qu'il s'est joint aux Jays en 2021. Sa MPP (moyenne de présence sur les sentiers + puissance) de ,886 le place au 12e rang des Majeures. Il est également à égalité au neuvième rang dans l'Américaine avec 53 points produits.
L'omission de Springer est d'autant plus incompréhensible quand on aperçoit le nom de Julio Rodriguez sur l'équipe d'étoiles. Le voltigeur de centre des Mariners de Seattle excelle en défense, mais sa MPP de ,695 lui confère le 117e rang des Majeures.
Springer a participé à quatre matchs des étoiles au cours de sa carrière et aurait bien mérité de prendre part à un cinquième.
Juan Soto, Voltigeur - Mets de New York
Les débuts de Juan Soto dans le Queens n'ont pas été aussi faciles que l'aurait espéré le Dominain après avoir signé un monstrueux contrat de 15 ans et 765 M$ avec les Mets pendant la saison morte.
En date du 28 mai, le voltigeur avait une maigre moyenne au bâton de ,224 et une MPP de ,745. Les Mets ont amorcé une série contre les pauvres Rockies du Colorado le 30 mai et Soto a pris son envol.
Depuis cette date, Soto a frappé pour une moyenne de ,331 avec 13 circuits, 26 points produits, 31 points marqués et une MPP de 1,173.
Cette torride séquence lui a permis de faire grimper sa MPP à ,904 cette saison, une moyenne bonne pour le neuvième rang des Majeures. Ses 21 circuits lui confèrent aussi le 10e rang de la MLB sur un pied d'égalité avec Junior Caminero.
Soto continue aussi d'avoir un oeil au bâton au-dessus de la moyenne en menant la MLB pour les buts sur balles avec 72.
Trea Turner, arrêt-court - Phillies de Philadelphie
Un habitué des sélections au match des étoiles avec trois, l'arrêt-court de 32 ans continue d'être régulier comme une horloge dans le haut de l'alignement offensif des Phillies
Turner possède une moyenne au bâton de ,299 et il pointe au premier rang dans la Nationale avec 109 coup sûrs depuis le début de la campagne. Limité à 19 buts volés en 121 matchs l'an dernier, Turner en compte déjà 22 en 88 rencontres en 2025.
Jouant à une position névralgique en défense, le vétéran a également grandement amélioré son jeu défensif cette saison. Selon Baseball Savant, Turner compte 8 Outs Above Average' (OAA) cette saison, un total qui le place au troisième dans la Nationale chez les arrêt-courts. Cette statistique avancée permet de calculer l'efficacité en défense selon les jeux défensifs effectués et leur difficulté.
Lors des deux dernières saisons, Turner était l'un des pires joueurs défensifs à sa position avec -9 Outs Above Average.
Elly De la Cruz et Francisco Lindor ont été les élus à la position d'arrêt-court dans la Nationale et les deux méritaient amplement leur place. Pour Lindor, il s'agit de sa première présence au match des étoiles depuis son arrivée avec les Mets en 2021.
Turner avait été nommé sur l'équipes d'étoiles au détriment de Lindor en 2024. La compétition continue donc d'être féroce à cette position dans la Nationale.
Seiya Suzuki et Michael Busch - Cubs de Chicago
Un 2 pour 1 que les partisans des Cubs auraient sans doute aimé voir à Atlanta.
Utilisé comme voltigeur et frappeur désigné, Suzuki mène les Majeures avec 77 points produits depuis le début de la saison. Le Japonais ne fait pas qu'amasser les points produits, alors qu'il a cogné 22 doubles et 25 circuits derrière une moyenne au bâton de ,263 et une MPP de ,880 en 2025.
De son côté, Busch est victime d'un surplus de bons joueurs de premier but dans la Nationale. Freddie Freeman, Pete Alonso et Matt Olson ont été nommés sur l'équipe d'étoiles, mais Busch aurait lui aussi mérité sa place à leurs côtés.
Il est cinquième dans les Majeures avec une MPP de ,950, devant les trois noms mentionnés plus hauts. Il possède une excellente moyenne au bâton de ,297 et a frappé 18 circuits jusqu'ici cette saison.
Joe Ryan, lanceur partant - Twins du Minnesota
Plusieurs artilleurs font aussi parti des oubliés du match des étoiles de 2025 et parmi ceux-ci, Joe Ryan sort du lot.
Le droitier de 29 ans possède un dossier de 8-4 avec les Twins du Minnesota cette saison derrière une excellente moyenne de points mérités de 2,76.
Ryan est 16e dans les Majeures pour la moyenne de points mérités, mais c'est son WHIP (buts sur balles + coups sûrs accordés par manches lancées) qui retient l'attention.
À 0,89, Ryan est quatrième dans la MLB derrière trois participants au match des étoiles ; Tarik Skubal, Zack Wheeler et Jacob DeGrom sont les seuls à le devancer depuis le début de la saison. Les frappeurs adverses ont également une minuscule moyenne au bâton de ,193 lorsqu'ils affrontent le lanceur des Twins.
Ryan pourrait tout de même avoir la chance de participer à la classique des étoiles si certains de ses comparses ne peuvent prendre part au match en raison de blessures ou bien parce qu'ils auront lancé juste avant le rendez-vous des étoiles.
Mentions honorables chez les lanceurs : Framber Valdez (Astros de Houston), Christopher Sanchez (Phillies), Sonny Gray (Cardinals de Saint Louis).
Cam York reste à Philadelphie pour 5 saisons
Mon, 7 Jul 2025 12:49:00 +0000
Le directeur général des Flyers de Philadelphie Daniel Brière a réglé un dossier important en mettant sous contrat le seul joueur autonome avec compensation dans ses rangs en offrant un contrat de cinq ans pour 25,75 M$ au défenseur Cam York.
Choix de 1re ronde (14e ronde au total) lors du repêchage de 2019, York a passé les cinq premières saisons de sa carrière avec les Flyers.
Au cours de la saison dernière, York a été au coeur de rumeurs de transaction, principalement en raison de sa relation houleuse avec l'ancien entraîneur-chef John Tortorella. Les deux hommes auraient eu une altercation verbale vers la fin de l'année, ce qui a entraîné le renvoi de Tortorella et York est resté sur le banc pendant tout le premier match de l'entraîneur intérimaire Brad Shaw à la tête de l'équipe.
« Je ne vais pas entrer dans les détails », avait déclaré York au sujet de l'incident. « Je dirai ceci : J'assume l'entière responsabilité de mes actes. La question a été abordée dans le vestiaire, et c'est quelque chose que je vais mettre derrière moi et sur lequel je vais passer à autre chose. »
« Je n'ai rien de mauvais à dire [à propos de Tortorella] », a-t-il ajouté lors du même point de presse. « Il m'a appris beaucoup de bonnes choses et a été un très bon entraîneur pour moi. Je vais utiliser beaucoup de choses qu'il m'a apprises tout au long de ma carrière. C'est un très bon entraîneur et je lui souhaite bonne chance pour la suite. »
Avec la venue du nouvel entraîneur-chef Rick Tocchet et un contrat à long terme en poche, York semble bien en selle pour occuper un rôle important au sein de la brigade défensive des Flyers pour les prochaines années.
En 235 matchs, il compte 19 buts et 58 mentions d'aide, tout en affichant un différentiel de -47.
Originaire d'Anaheim, il au Mondial junior à deux reprises avec les États-Unis, remportant l'or en 2021.
York a manqué un mois au début de la saison 2024-2025 après avoir été placé sur la liste des blessés en raison d'une blessure au haut du corps.
Pas d'offre hostile pour Byram, ce sera l'arbitrage
Mon, 7 Jul 2025 12:06:00 +0000
Les Sabres de Buffalo iront en arbitrage salarial avec le défenseur Bowen Byram.
La décision des Sabres met ainsi fin aux possibilités de voir Byram recevoir une offre hostile, alors que plusieurs rumeurs ont fait écho de l’intérêt de quelques équipes pour les services du joueur autonome avec compensation.
Le directeur général des Sabres, Kevyn Adams, a déclaré aux journalistes la semaine dernière que l'équipe avait planifié stratégiquement l'éventualité d'une offre de Byram et qu'elle était « absolument » prête à s'aligner sur une telle offre pour conserver ses services.
Adams a ajouté qu'il demeurait ouvert à l'idée d'échanger Byram dans le cadre d'une transaction qui améliorerait l'effectif actuel des Sabres.
Darren Dreger, de TSN, a rapporté que les Flames de Calgary, les Golden Knights de Vegas, les Kings de Los Angeles et les Blues de St-Louis sont parmi les équipes qui ont eu des pourparlers avec les Sabres au sujet de Byram.
Les Sabres et Byram peuvent encore conclure une entente jusqu'à ce que l'audition d'arbitrage commence. Lors de cette audition, Byram est libre de choisir s'il souhaite un contrat d'un an ou de deux ans, ce qui lui permettrait de devenir joueur autonome sans compensation en 2027.
Buffalo dispose d'une marge de manœuvre de 13,64 millions de dollars avec 21 joueurs sous contrat pour la saison prochaine, selon PuckPedia, après avoir recruté Justin Danforth, Alex Lyon et offert une prolongation de contrat à Ryan McLeod, le 1er juillet.
Byram, 23 ans, a marqué sept buts et récolté 31 points en 82 matchs avec les Sabres de Buffalo la saison dernière, avec une moyenne de 22:42 de temps de glace. Le défenseur gaucher de 6 pieds et 1 pouce vient de terminer un contrat de deux ans d'une valeur de 7,7 millions de dollars.
Repêché au quatrième rang par l'Avalanche du Colorado en 2019, Byram a marqué 33 buts et récolté 110 points en 246 matchs au cours de sa carrière, répartis entre l'Avalanche et les Sabres.
Les Elks goûtent enfin à la victoire
Mon, 7 Jul 2025 02:45:00 +0000
Justin Rankin a marqué deux touchés, permettant aux Elks d'Edmonton de remporter leur première victoire de la saison en l’emportant 39-33 contre le Rouge et Noir d'Ottawa, dimanche.
Les Elks (1-3) ont mis fin à une série de trois défaites pour amorcer la saison.
Malgré le retour du quart-arrière Dru Brown, le Rouge et Noir a vu sa fiche chuter à 1-4 avec une deuxième défaite consécutive.
Les Elks ont connu un excellent début de match, marquant dès leur première série offensive. Le quart-arrière Tre Ford a lancé une passe à Rankin, qui a écarté un joueur défensif pour se précipiter vers la zone des buts sur une distance de 45 verges.
Le Rouge et Noir a répondu avec un placement de 42 verges de Lewis Ward.
Les Elks ont poursuivi sur leur lancée lors de leur deuxième possession avec une autre longue séquence, conclue par une passe de Ford à Kurleigh Gittens fils, qui a filé sur huit verges jusque dans la zone des buts.
Les Elks ont inscrit un rare touché sur un retour de botté de dégagement cinq minutes après le début du deuxième quart. Javon Leake s'est échappé et a parcouru 94 verges pour marquer. Il s'agissait du premier touché des Elks sur un retour de botté de dégagement depuis le 28 août 2015.
Le Rouge et Noir a finalement pris son envol en fin de deuxième période grâce à une solide séquence à l’attaque conclue par une passe de touché de six verges de Brown à Eugene Lewis.
La formation ottavienne a également inscrit un touché spectaculaire sur un retour de botté de dégagement à moins de deux minutes de la fin de la première demie, lorsque Kalil Pimpleton a filé sur 97 verges jusqu'à la zone des buts, réduisant ainsi l'avance des Elks à 22-17 à la mi-temps.
Après avoir vu un touché sur un retour d'échappé être annulé par une pénalité, le Rouge et Noir a obtenu un placement de 42 verges de Ward pour ouvrir le troisième quart.
Les Elks ont répliqué avec un placement de 21 verges de Vincent Blanchard.
Rankin a de nouveau fait forte impression à 3:36 de la fin du troisième quart, trouvant une ouverture au centre du terrain et parcourant 74 verges jusque dans la zone des buts pour le majeur.
Ward a réussi un placement de 43 verges pour conclure la demie, puis un autre de 28 verges quatre minutes après le début du quatrième quart, réduisant l'avance des Elks à six points.
Blanchard a répliqué avec un botté de 35 verges pour trois points.
Le Rouge et Noir a tenté sa chance sur un troisième essai et trois verges à trois minutes de la fin du match, sans succès, de sorte que Blanchard a réussi un autre placement de 35 verges.
Le Rouge et Noir s'est battu jusqu'au bout, ajoutant un touché par la passe de 14 verges réussi par Andre Miller.
Yu Darvish fera son premier départ cette saison
Mon, 7 Jul 2025 02:37:00 +0000
Le droitier des Padres de San Diego Yu Darvish sera réintégré dans la formation et fera ses débuts cette saison, lundi soir, à domicile, contre les Diamondbacks de l'Arizona.
La vedette japonaise est absente depuis le camp d'entraînement en raison d'une inflammation au coude droit.
« Tout dépendait de sa condition physique, a déclaré le gérant Mike Shildt avant la fin de la série contre les Rangers du Texas, dimanche soir. Nous aurons toujours une journée de libre au calendrier afin que Yu Darvish soit notre partant. »
Ce départ permettra à Darvish de lancer avant la pause du match des étoiles.
Darvish, qui aura 39 ans le 16 août, a lancé lors d'un entraînement samedi après avoir pris part à deux matchs simulés contre des joueurs des ligues mineures au cours des deux dernières semaines.
Darvish a manqué une bonne partie de la saison 2024 en raison d'une blessure à un coude et d'un problème personnel. Il a effectué cinq départs en septembre et a terminé la saison régulière avec un dossier de 7-3 et une moyenne de points mérités de 3,31.
Il a bien lancé lors de ses deux départs contre les Dodgers de Los Angeles en séries, obtenant la victoire lors du deuxième match et s'inclinant lors du cinquième.
Les Padres, qui menaient la série 2-1, ont été incapables d'inscrire un seul point dans les 24 dernières manches et ont ainsi été éliminés par les éventuels champions de la Série mondiale.
Une 10e Gold Cup pour le Mexique
Mon, 7 Jul 2025 01:15:00 +0000
Edson Álvarez a marqué le but décisif à la 77e minute après qu'une analyse vidéo ait annulé un hors-jeu et le Mexique a battu les États-Unis 2-1 dimanche soir.
Il s'agit d'une 10e Gold Cup de la CONCACAF pour le Mexique, un record.
Chris Richards a donné les devants aux États-Unis dès la quatrième minute, reprenant de la tête un coup franc de Sebastian Berhalter pour la deuxième fois du tournoi, mais Raúl Jiménez a égalisé à la 27e minute avec son troisième but de la compétition.
Le Mexique a obtenu un coup franc à la suite d'une faute de Diego Luna sur Alexis Vega près des lignes de côté. Johan Vásquez a envoyé le ballon devant le but et Álvarez a percé la défense, redirigeant le ballon à trois mètres juste à l'intérieur du deuxième poteau de Matt Freese.
Alors qu'un hors-jeu avait initialement été signalé, le but a été accordé par la VAR, et le Mexique a défendu son titre de 2023 tout en portant son dossier à 6-2 en finale de la Gold Cup contre les États-Unis.
Patrick Agyemang a eu une occasion à la deuxième minute du temps additionnel, mais sa frappe à courte distance a été ratée et le gardien Luis Malagón n'a eu aucune difficulté à l'arrêter.
« Nous sommes évidemment déçus de ne pas avoir gagné », a déclaré le capitaine américain, Tim Ream.
Une foule de 70 925 spectateurs, à guichets fermés, était à 70 % pro-Mexique et a hué les joueurs américains lorsqu'ils sont sortis pour l'échauffement d'avant-match, au NRG Stadium, à Houston.
Le Mexique a dominé avec 60 % de possession et a obtenu 12 coups de pied de coin contre aucun pour les Américains.
Le Mexique bat ainsi les États-Unis dans le cadre d’une compétition officielle pour la première fois depuis 2019 et remporte une quatrième Gold Cup en six éditions.
Il s’agissait du dernier match de compétition pour les États-Unis et le Mexique avant la coorganisation de la Coupe du monde de l’année prochaine avec le Canada.
Le Canada a été éliminé 6-5 aux tirs au but en quarts de finale de la Gold Cup, dimanche dernier, par le Guatemala. Le match s'était terminé 1-1 lors du temps réglementaire.
Une fin de match inquiétante à Seattle
Mon, 7 Jul 2025 00:27:18 +0000
Paul Rothrock a marqué à la 43e minute de jeu et les Sounders de Seattle ont soutiré un nul de 1-1 lors de la visite du Crew de Columbus dimanche.
Le troisième but de la saison de Rothrock a été orchestré par une longue passe de Kalani Kossi-Rienzi du côté droit, une superbe pièce de jeu.
Seattle (8-6-6) a créé plus de chances de qualité, même si Columbus (10-3-8) a eu le dessus 10-9 au chapitre des tirs, donc quatre cadrés contre deux pour les Sounders. Mis à part le but de Rothrock, Seattle a toutefois été incapable de compléter ses occasions.
Diego Rossi a ouvert la marque à la 27e minute de jeu pour le Crew grâce à une belle contre-attaque.
La rencontre a été marquée par le départ en ambulance du gardien de but Stefan Frei dans les arrêts de jeu de la deuxième demie. Il a bloqué une belle chance de marquer d'Aziel Jackson, mais il a semblé subir une blessure à la tête sur la séquence.
Il a été placé dans l'ambulance et la match a été arrêté. Frei a semblé recevoir un genou à la tête et il est demeuré au sol.
Donnez les clés de Chicago à van Gisbergen!
Mon, 7 Jul 2025 00:08:00 +0000
Samedi après-midi, une belle fin de course a permis à Shane van Gisbergen de remporter l'épreuve de Chicago, dans les rues de la ville, en séries XFinity.
Il est revenu à la charge dimanche, cette fois en série de la Coupe NASCAR, pour remporter le Grant Park 165 et balayer les deux évènements de la fin de semaine à Chicago.
Il a ainsi rejoint Kyle Busch comme seuls pilotes à remporter deux courses des deux meilleures divisions de NASCAR la même fin de semaine, en partant de la position de tête lors des deux épreuves. Busch avait réussi ce fait d'armes en 2016.
« Quelle fin de semaine fantastique pour moi », a lancé van Gisbergen. Il a remporté quatre des six courses qui ont été tenues dans les rues de Chicago.
Il a fini la course de dimanche devant Ty Gibbs et Tyler Reddick.
Un été tranquille au Canada... sauf pour le CH
Sun, 6 Jul 2025 23:59:00 +0000
La poussière retombe tranquillement dans la LNH, après une période chargée d'une dizaine de jours.
Alors que certaines équipes ont franchi des étapes importantes dans leur quête de succès, que ce soit pour prétendre aux grands honneurs ou avancer une reconstruction, d'autres ont semblé sur le neutre lors des dernières semaines.
C'est le cas pour les sept équipes canadiennes.
Résumé des saisons mortes des équipes de la LNH au nord de la frontière.
CANADIENS DE MONTRÉAL
Ajouts : Noah Dobson, Zachary Bolduc, Samuel Blais, Alexander Zharovsky
Pertes : Joel Armia, Christian Dvorak, Emil Heineman, Logan Mailloux
Contrats prolongés : Jakub Dobes
Il y avait deux dossiers prioritaires sur le bureau de Kent Hughes lorsque la dernière campagne a pris fin : ajouter un défenseur droitier et trouver un joueur de centre.
Le directeur général des Canadiens de Montréal n'a toujours pas trouvé son fameux deuxième centre pour épauler Nick Suzuki, mais il a connu un été occupé afin de donner les munitions nécessaires à ses troupes pour passer au prochain niveau.
L'acquisition de Noah Dobson le jour du repêchage a certainement été le plus gros mouvement à travers la LNH. Avec un grand bassin d'espoirs de qualité, Hughes a utilisé ses deux choix de premier tour pour mettre la main sur un défenseur qui a le potentiel d'être parmi les meilleurs de la LNH pour les prochaines saisons.
Non seulement a-t-il trouvé un droitier, mais il en a trouvé un qui pourra évoluer sur le top-4 pendant de nombreuses années, avec un contrat qui ne devrait pas amputer la masse salariale avec l'augmentation du plafond.
En plus de cette acquisition, Hughes a grimpé au deuxième tour du repêchage pour sélectionner un jeune attaquant russe, Alexander Zharovsky, que l'équipe avait en haute estime.
Avec un surplus de défenseurs droitiers en raison de la venue de Dobson, Hughes a utilisé Logan Mailloux pour obtenir du renfort offensivement. En plus d'être un joueur top-9 qui a fait ses preuves l'an passé, le nouveau venu Zachary Bolduc a le potentiel de se greffer au top-6 du Tricolore.
Le coup le plus dur encaissé par le CH a été de voir sa belle profondeur s'envoler avec les départs de Christian Dvorak, Joel Armia et Emil Heineman. Bien que remplaçables, Dvorak et Armia pourraient laisser un trou important sur le désavantage numérique.
Une fois que leurs remplaçants seront trouvés, il n'y a aucun doute que cet été de Kent Hughes a été bénéfique pour l'avenir de l'équipe.
Au moment d'écrire ces lignes, les Canadiens sortent assurément de l'été 2025 avec une meilleure équipe, grandement améliorée.
SÉNATEURS D'OTTAWA
Ajouts : Jordan Spence, Lars Eller, Logan Hensler
Pertes : Adam Gaudette, Anton Forsberg
Contrats prolongés : Claude Giroux, Fabian Zetterlund, Leevi Merilainen, Nick Cousins
La qualification des Sénateurs en séries la saison dernière a démontré que la reconstruction a payé et que les jeunes de l'organisation étaient prêts à prendre la relève pour les prochaines années.
Ainsi, Steve Staios a limité les gestes d'envergure cet été. Son meilleur coup a probablement été de trouver un terrain d'entente avec le vétéran Claude Giroux, pour l'empêcher de partir sur le marché des joueurs autonomes. La présence de Giroux au sein d'un jeune top-6 offensif est certainement positive.
Staios s'est aussi assuré que la profondeur offensive des Sénateurs ne soit pas trop affectée avec des prolongations de contrat à Fabian Zetterlund et à Nick Cousins. À ces signatures, les Sénateurs ont ajouté un joueur de profondeur intéressant en Lars Eller.
Champion de la Coupe Stanley, Eller pourra peut-être contribuer au désavantage numérique des Sénateurs lors de la prochaine saison.
Staios a été incapable de régler un trou du côté droit de sa défense, en raison de l'incertitude quant à la présence de Nick Jensen pour amorcer la saison, mais il a tout de même lancé une ligne à l'eau avec l'acquisition du défenseur de 24 ans Jordan Spence. Ce dernier devrait un peu renforcer la ligne bleue de l'équipe et si son développement est idéal, pourquoi ne pourrait-il pas devenir un excellent défenseur de deuxième paire?
Sans nécessairement faire du sur place, les Sénateurs ont tenté tant bien que mal d'entourer leur noyau. Est-ce que ce sera suffisant pour retourner en séries?
MAPLE LEAFS DE TORONTO
Ajouts : Nicolas Roy, Matias Maccelli, Michael Pezzetta
Pertes : Mitch Marner, Pontus Holmberg, Max Pacioretty
Contrats prolongés : John Tavares, Matthew Knies, Steven Lorentz
Les Maple Leafs de Toronto ont connu le genre de saison morte qu'on pouvait imaginer.
Mitch Marner a quitté les Leafs, comme prévu, mais on doit tout de même lever notre chapeau à Brad Treliving qui a bien géré ce dossier. Plutôt que de le perdre pour rien, Treliving a été en mesure de mettre la main sur Nicolas Roy des Golden Knights de Vegas.
Souvent critiqués pour le manque de profondeur à l'attaque derrière le gros noyau de quatre joueurs, les Leafs ont certainement trouvé une partie de la solution en Roy, un vétéran qui a gagné la Coupe Stanley et qui sera fort productif sur le troisième trio.
La production offensive de Marner est évidemment irremplaçable par un seul joueur, mais les Maple Leafs ont pris une chance avec Matias Maccelli, qui a déjà démontré un beau potentiel offensif.
Avec son acquisition à faible coût – un choix de troisième tour –, Treliving espère certainement avoir trouvé un joueur capable d'évoluer sur un top-6 aux côtés d'Auston Matthews ou de John Tavares.
Parlant de Tavares, ce dernier a accepté un contrat à rabais pour demeurer à Toronto, ce qui règle la ligne de centre derrière Matthews. Toronto a aussi assuré l'avenir de Matthew Knies cet été.
Non, les Maple Leafs ne sont probablement pas en meilleure position qu'ils ne l'étaient au début de la dernière saison et l'équipe est probablement moins bonne qu'elle ne l'était. Mais dans le contexte dans lequel l'équipe se retrouvait, les dégâts ont été limités.
OILERS D'EDMONTON
Ajouts : Andrew Mangiapane, David Tomasek, Curtis Lazar
Pertes : Viktor Arvidsson, Evander Kane, Jeff Skinner, Corey Perry, Connor Brown, John Klingberg
Contrats prolongés : Evan Bouchard, Kasperi Kapanen, Trent Frederic
Que manque-t-il aux Oilers d'Edmonton pour finalement gagner la Coupe Stanley, après deux échecs de suite en finale?
La profondeur de l'équipe sera mise à l'épreuve cette saison puisque cinq attaquants ont quitté le navire : Viktor Arvidsson, Evander Kane, Jeff Skinner, Corey Perry et Connor Brown.
Et malheureusement pour Connor McDavid, les ajouts ont été minces.
Andrew Mangiapane a été la seule addition notable des Oilers. Il a connu une saison difficile l'an dernier, mais il avait auparavant prouvé qu'il pouvait enchaîner les saisons de 40 points. Imaginez maintenant ce qu'il pourra faire avec des joueurs comme McDavid, Leon Draisaitl et Ryan Nugent-Hopkins.
Stan Bowman est aussi parvenu à régler le dossier Evan Bouchard avec une entente de quatre saisons. Mais à 10,5 M$ annuellement, disons que la masse salariale des Oilers commence à être amputée.
Et les gardiens de but dans tout ça? N'en parlons pas... Calvin Pickard et Stuart Skinner sont encore les deux portiers des Oilers et le sujet est probablement encore tabou à Edmonton.
Dans l'ensemble, si McDavid n'est toujours pas certain de vouloir poursuivre sa carrière à Edmonton à la fin de son contrat, ce n'est certainement pas l'été 2025 des Oilers qui va le convaincre puisque les Oilers n'ont rien fait pour s'approcher de la Coupe Stanley.
JETS DE WINNIPEG
Ajouts : Jonathan Toews, Gustav Nyquist, Tanner Pearson, Cole Koepke
Pertes : Nikolaj Ehlers
Contrat prolongé : Haydn Fleury
Après une exclusion des séries au deuxième tour, on aurait pu penser que les Jets allaient être actifs pour s'améliorer.
Finalement, l'équipe a simplement ajouté quelques vétérans qui auront des rôles secondaires. Jonathan Toews est un nom qui fait évidemment tourner des têtes, mais son absence de plus de deux ans du hockey laisse planer plusieurs interrogations sur sa capacité.
Dans le cas de Nyquist, sa production a chuté drastiquement cette saison, passant de 75 points à seulement 28. À Winnipeg, on espère certainement qu'il lui reste encore un peu d'essence dans le réservoir.
L'équipe en aura besoin pour remplacer la production de 24 buts et 63 points de Nikolaj Ehlers, qui est parti vers la Caroline. Les Jets ont donc perdu un joueur important de leur top-6, sans être en mesure de le remplacer.
Gabe Vilardi et Dylan Samberg sont toujours sans contrat, ce qui devrait être réglé d'ici le début de la saison.
À Winnipeg, on fera donc confiance au même noyau, qui a été amputé d'Ehlers lors de l'été. Kevin Cheveldayoff a au moins eu la vision d'ajouter de belles munitions de profondeur.
CANUCKS DE VANCOUVER
Ajouts : Evander Kane, Pierre-Olivier Joseph
Pertes : Pius Suter, Noah Juulsen
Contrats prolongés : Brock Boeser, Thatcher Demko, Conor Garland, Derek Forbort
En l'espace de 12 mois, les Canucks de Vancouver sont passés de la tête de la division Pacifique à une exclusion des séries.
La dégringolade semblait sur le point d'empirer avec le départ de Brock Boeser, mais les Canucks ont compris que la fidélité de Boeser avait un prix : 50,75 M$.
Même s'il faisait déjà partie de l'équipe et qu'il ne s'agit pas d'un ajout, ce contrat octroyé à Boeser est probablement la plus grosse victoire des Canucks dans les dernières semaines, eux qui ont aussi consenti des prolongations de contrat à Thatcher Demko et Conor Garland.
Parlant de Demko, il est probablement la raison pour laquelle les Canucks ne se sont pas embarqués dans de folles dépenses. Souvent blessé l'an dernier, Demko pourrait certainement mener les Canucks en séries s'il demeure en santé.
Les Canucks ont tout de même déniché un joueur capable d'évoluer sur un top-6 avec l'acquisition d'Evander Kane. Ils ont profité de la situation financière difficile des Oilers pour le libérer de son contrat contre un choix tardif au repêchage.
Vancouver a toutefois dû faire ses adieux à Pius Suter, qui a quitté les Canucks après une saison de 46 points, la meilleure de sa carrière.
Sans tambour ni trompette, les Canucks sont parvenus à régler de gros dossiers qui vont leur permettre de croire à un retour en séries l'an prochain.
FLAMES DE CALGARY
Ajouts : Ivan Prosvetov, Cole Reschny, Cullen Potter
Pertes : Dan Vladar, Anthony Mantha, Tyson Barrie, Kevin Rooney
Contrats prolongés : Morgan Frost, Kevin Bahl, Joel Hanley
Les Flames de Calgary ont raté les séries en raison du bris d'égalité cette saison et c'est peut-être pour cette raison que Craig Conroy a été silencieux jusqu'ici cet été.
Calgary devra donc espérer que ses jeunes joueurs comme Joel Farabee, Morgan Frost, Matt Coronato et Connor Zary prennent du galon l'an prochain, sans quoi l'équipe risque de rater les séries à nouveau.
Le gardien Dustin Wolf a été brillant l'an dernier, mais voilà que les Flames ont perdu un bon réserviste en Dan Vladar, qui a joué 30 matchs et qui a maintenu une moyenne de buts alloués sous 3,00.
Néanmoins, Conroy a profité du repêchage pour repêcher deux joueurs de centre au premier tour, Cole Reschny et Cullen Potter. Ils n'aideront pas les Flames l'an prochain, mais ils viennent certainement combler un manque au poste de centre dans le bassin d'espoirs des Flames.
Les Flames n'ont rien fait qu'ils pourraient regretter à court, moyen ou long terme, mais leur manque de proactivité pourrait-il les empêcher d'accéder aux séries? Possible.
Brian Campbell de nouveau maître en prolongation
Sun, 6 Jul 2025 23:28:00 +0000
Brian Campbell a obtenu sa deuxième victoire en prolongation cette année sur le circuit de la PGA.
Dimanche, il a remis une carte de 67 (moins-4) et a battu Emiliano Grillo en jouant la normale au premier trou supplémentaire de la Classique John Deere.
Campbell avait remporté l'Omnium du Mexique en prolongation au mois de février, mais il a terminé hors du top-30 lors de tous ses autres tournois.
Ce triomphe pourrait lui permettre d'accéder à l'Omnium britannique, selon sa progression au classement mondial publié lundi, traditionnellement utilisé comme liste alternative.
Campbell semblait avoir le contrôle du tournoi avec trois oiselets en quatre trous pour entamer les neuf derniers. Mais il a reculé avec un double boguey dans les arbres au 15e, et la course a été trépidante jusqu'à la toute fin.
Grillo, qui a également joué 67, a pris la tête lorsque Campbell a commis un double boguey, avant de devoir faire trois roulés pour un boguey au 16e.
Campbell a réussi un oiselet au 17e et est passé bien près d'en réaliser un autre au 18e. Il a été le premier joueur à afficher un pointage de 18 sous la normale (266).
Grillo a aussi réussi un oiselet au 17e grâce à un roulé de huit pieds, mais a été victime d'un mauvais coup au 18e et n'a ainsi pas été en mesure de terminer à moins-19.
David Lipsky a rejoint Campbell et Grillo en tête avec un aigle au 17e, mais il a raté son coup de départ au 18e et a commis un boguey. Il a terminé troisième à égalité avec Kevin Roy (65).
Le seul Canadien en lice, Adam Svensson, a terminé au 44e rang, à moins-8.
La prolongation a été sans réel rebondissement. Campbell a joué la normale et Grillo a été incapable de l'imiter, ratant considérablement un roulé d'environ 25 pieds.
Campbell est devenu le cinquième joueur cette année à remporter au moins deux tournois individuels sur le circuit de la PGA. Il a rejoint Scottie Scheffler, Rory McIlroy, Sepp Straka et Ryan Fox.
Méthot et Milette décrochent l’argent en synchro
Sun, 6 Jul 2025 23:14:42 +0000
Sophiane Méthot et Sarah Milette sont montées sur la deuxième marche du podium, dimanche, à la Coupe du monde de trampoline de Coïmbre, au Portugal, grâce à leur récolte de 48,58 points. Un résultat intéressant pour le duo qui se prépare pour une participation aux Jeux mondiaux à la fin du mois d’août.
« On voulait faire trois belles routines et c’est ce qu’on a réussi à faire ! » a lancé Milette.
« On était vraiment contentes, surtout qu’on est à trois semaines des Jeux mondiaux. Ça montre qu’on est sur la bonne voie », a ajouté Méthot.
Afin d’être plus compétitives, les trampolinistes québécoises ont introduit depuis peu une nouvelle routine. « Depuis qu’on a su qu’on avait des chances d’aller aux World Game, on a mis un peu plus d’emphase sur la synchro en pratiquant plus régulièrement et en augmentant le degré de difficulté », a expliqué l’entraîneure Karina Kosko.
« C’est une routine qu’on fait depuis pas très longtemps, donc à chaque fois qu’on la réussit on est vraiment contentes », a affirmé Milette.
Les Québécoises ont été devancées par les Chinoises Yicheng Hu et Xinxin Zhang (50,49 points). Les Françaises Léa Labrousse et Cléa Brousse (47,56 points) ont complété le podium.
« Mettre un peu plus de difficulté dans une routine en synchro c’est un peu plus ardu qu’en individuel. Ça faisait longtemps qu’on faisait notre ancienne routine beaucoup plus facile et je pense qu’on était rendues à une autre étape. On voulait pousser et se laisser une chance de faire des podiums », a mentionné Méthot.
Mélina Corriveau faisait de son côté équipe avec l’Ontarienne Rielle Bonne. Les deux athlètes ont vu leur parcours prendre fin lors des qualifications où elles avaient pris le huitième rang, tout juste derrière Méthot et Milette. La limite d’un duo par pays en finale les a toutefois exclues de la ronde ultime.
Milette et Méthot avaient terminé au septième rang lors de la dernière Coupe du monde, en Italie, en avril dernier.
« Depuis, on a augmenté la difficulté et je pense que ça nous a beaucoup aidées. Les équipes qui se retrouvent sur le podium ont souvent de bonnes difficultés, donc ç’a joué pour beaucoup dans le résultat », a partagé Méthot.
Avant la prochaine compétition, les trampolinistes vont « continuer de perfectionner leur nouvelle routine en augmentant le niveau de synchronisation et la constance ».
Une sixième place en individuel
Sophiane Méthot est la seule Canadienne à s’être classée pour une finale en individuel. L’athlète de La Prairie a décroché la sixième place avec une récolte de 55,73 points. « Ça aurait pu être une meilleure routine, mais je suis quand même très contente du résultat », a-t-elle partagé.
« C’était vraiment une belle finale, une grosse finale. Il y a eu des notes extrêmement élevées. C’était le fun de faire partie de ce groupe-là ! »
L’or est allé à l’athlète neutre Katsiaryna Yarshova (58,06 points), qui a devancé sa coéquipière Anzhela Bladtceva (57,41 points) et la Chinoise Xinyi Fan (56,98 points).
De son côté, Sarah Milette a participé à la deuxième vague de qualification où elle a pris le 11e rang avec 54,79 points. Les huit athlètes avec les meilleures notes étaient retenues pour la finale, à concurrence de deux athlètes par pays. Quant à elle, Mélina Corriveau a pris le 37e rang des qualifications, elle qui avait fait ses débuts en Coupe du monde il y a un an, au même endroit.
Chez les hommes, Étienne Cloutier a terminé au 39e rang des qualifications au concours individuel et 12e en synchro alors qu’il faisait équipe avec Nathan Viau.
En double mini-trampoline, Amélia Dion s’est classée 12e des qualifications alors qu’en tumbling, Victor Canuel a atteint le deuxième tour des qualifications, prenant finalement le 15e rang. Ophélie Berger a terminé au 18e échelon du côté féminin.
Luguentz Dort ne suffit pas pour inspirer l'Alliance
Sun, 6 Jul 2025 22:59:00 +0000
Malgré une belle démonstration de caractère en fin de match, l’Alliance de Montréal s’est incliné par la marque de 77 à 73 face à Niagara et a baissé pavillon pour une troisième fois en quatre matchs.
L'équipe était en action sous le regard attentif du Québécois Luguentz Dort, récemment champion de la NBA.
Montréal avait pourtant bien amorcé le match devant ses partisans en se forgeant une avance de six points après un quart.
Le deuxième quart fut pénible pour l’Alliance, alors que Niagara a dominé 28 à 15 au chapitre des points.
En retard par six avec un quart à faire, l’Alliance n’a pas baissé les bras. Les Montréalais sont parvenus à prendre les devants par un point avec cinq minutes au cadran grâce à un panier de Ben Stevens, mais ont été incapables de maintenir la cadence.
Niagara a finalement été la première équipe à atteindre la barre fatidique des 77 points en fin de match grâce à un lancer-franc.
Quincy Guerrier a mené l’attaque montréalaise avec un doublé de 19 points et 15 rebonds.
De l’autre côté, Nathan Cayo est venu hanter ses anciens coéquipiers avec une récolte de 18 points.
Les River Lions signent ainsi une neuvième victoire en 14 rencontres cette saison.
Les Nationals font le ménage et congédient Rizzo et Martinez
Sun, 6 Jul 2025 22:30:00 +0000
Le gérant Dave Martinez et le directeur général Mike Rizzo ont été congédiés par les Nationals de Washington dimanche, après plus de la moitié de leur sixième saison perdante consécutive depuis leur victoire en Série mondiale en 2019.
Cette décision survient après que les Nationals (37-53) aient été balayés par les Red Sox de Boston. Seuls les pauvres Rockies du Colorado affichent un pire dossier dans la Ligue nationale.
« Notre famille leur sera éternellement reconnaissante pour leurs années de dévouement envers l'organisation, notamment pour leur contribution à la conquête de la Série mondiale à Washington, a déclaré le propriétaire Mark Lerner dans un communiqué.
« Bien que nous appréciions leurs succès passés, les récentes performances sur le terrain n'ont pas été à la hauteur de nos attentes et de celles de nos partisans. C'est une période charnière pour notre club, et nous pensons qu'une approche nouvelle et une énergie nouvelle sont la meilleure voie à emprunter pour l'avenir de notre équipe. »
Le mandat de Rizzo à la tête des Nationals prend fin après plus de 15 ans. Il était directeur général depuis 2009 et le titre de président des opérations baseball avait été ajouté à son poste en 2013.
« Il a joué un rôle déterminant dans la transformation de notre système de ligues mineures et la constitution d'un effectif qui a atteint un niveau de réussite organisationnelle sans précédent, a indiqué Lerner.
« Mike a contribué à faire de nous ce que nous sommes en tant qu'organisation, et nous lui sommes profondément reconnaissants pour son travail acharné et son dévouement. »
Le vice-président principal et directeur général adjoint, Mike DeBartolo, assurera l'intérim de Rizzo. Les Nationals détiennent le premier choix du prochain repêchage.
« Mike DeBartolo est un dirigeant intelligent et réfléchi, et nous sommes heureux de l'avoir au sein de notre organisation, a dit Lerner. Nous sommes confiants en sa capacité de diriger l'équipe des opérations baseball au cours des prochains mois importants. »
Martinez est le quatrième gérant à être remercié depuis le début de la saison dans les Majeures, après Derek Shelton (Pirates de Pittsburgh), Bud Black (Rockies du Colorado) et Brandon Hyde (Orioles de Baltimore).
On ne sait pas encore qui succédera à Martinez, qui s'était montré irrité le mois dernier en répondant à une question sur la répartition des responsabilités entre joueurs et entraîneurs.
« Ce n'est jamais la faute des entraîneurs, avait déclaré Martinez en juin. Les entraîneurs se donnent à fond chaque jour. On ne va pas les accuser. Ce n'est jamais de leur faute. Ils travaillent dur. Le message est clair : tout le travail est fait en amont. Alors, parfois, ils doivent jouer. Les joueurs ont toujours été responsables (des succès ou insuccès de l'équipe). Toujours. »
Une annonce concernant le nouveau gérant de l'équipe sera faite lundi.
Kirk rejoint Vlad au Match des étoiles; Kershaw comme « choix légende »
Sun, 6 Jul 2025 21:51:30 +0000
Le receveur des Blue Jays de Toronto Alejandro Kirk va rejoindre son coéquipier Vladimir Guerrero Jr. au Match des étoiles, grâce à sa sélection comme remplaçant de l'Américaine dimanche.
Les statistiques de Kirk sont parmi les meilleures de sa carrière, avec des moyennes de ,301/,357/,414 ainsi que sept circuits et 41 points produits cette saison, avant la rencontre de dimanche. L'athlète de 26 ans avait été partant lors du Match des étoiles en 2022 et il deviendra le premier receveur de l'histoire de l'équipe avec deux participations.
Il a fini au deuxième rang des votes au sein de l'Américaine cette semaine pour le poste de partant, derrière Cal Raleigh des Mariners de Seattle.
Signé par les Blue Jays en 2016, Kirk a maintenu une moyenne au bâton de ,270 au cours de sa carrière de 508 matchs. Il totalise 43 longues balles et 228 points produits.
Toronto occupe le premier rang de l'Est de l'Américaine avec un dossier de 52-38. L'équipe tente de remporter la division pour la première fois depuis 2015.
Kershaw reçoit une fleur
Par ailleurs, le lanceur de 37 ans Clayton Kershaw a été nommé sur l'équipe de la Nationale avec un « choix légende » pour reconnaître sa carrière.
Il sera donc présent au Match des étoiles pour la 11e fois de sa carrière.
Cette saison, Kershaw présente un dossier de 4-0 en neuf sorties, ainsi qu'une moyenne de points mérités de 3,43. Il a retiré 32 frappeurs sur des prises en 44 manches et deux tiers.
Cette semaine, il a obtenu le 3000e retrait sur des prises de sa carrière, devenant le 20e lanceur à réaliser l'exploit.
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— SportsCenter (@SportsCenter) July 6, 2025
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Le fil de presse de RDS.ca - Experts
L'animosité a débordé et les Alouettes ont protégé leur vestiaire
Sun, 6 Jul 2025 03:55:00 +0000
MONTRÉAL – Ce n’est pas la bagarre qui a éclaté aux abords du vestiaire des Alouettes qui a fait mal au club montréalais, c’est vraiment la défaite.
La semaine dernière, les Alouettes ont connu une sortie décevante à plusieurs chapitres. Samedi, les Oiseaux revenaient à la maison après trois matchs consécutifs sur les terrains adverses et ils n’étaient qu’à quelques secondes de rebondir avec une victoire les propulsant vers un dossier de 4-1.
Tout s’est effondré très rapidement et les joueurs des Alouettes ont ensuite eu à protéger leur vestiaire alors que Kemoko Turay, le numéro 58 des Lions de la Colombie-Britannique, aurait tenté de s’y aventurer après la rencontre.
« C’est comme si une personne tente de s’infiltrer dans ta maison, il faut se défendre, c’est inacceptable », a réagi le quart-arrière McLeod Bethel-Thompson.
Cela dit, le vétéran n’était pas renversé par la situation.
« J’ai vu tant de batailles dans ma carrière, j’ai même vu des bagarres à l’intérieur du vestiaire. J’ai vu une tonne de choses », a-t-il mentionné sans broncher.
De son côté, c’est le puissant plaqué encaissé au torse qui lui fera mal dans les prochains jours.
« Je vais sentir la douleur dimanche », a-t-il indiqué alors qu’un pied coincé dans la surface l’a empêché de glisser pour se protéger.
Si la défaite sera difficile à digérer, la punition imposée à Pier-Olivier Lestage passera tout autant de travers. Mais, dans une équipe, il importe de se soutenir dans les bons comme dans les mauvais coups.
« On doit rester unis et je veux qu’ils profitent tout de même de la semaine de répit. Quand ils vont revenir, cependant, je veux qu’ils soient prêts à travailler. On va continuer de bûcher, c’est le thème : bûcher pour la neuvième. Parfois, c’est dans l’adversité que tu découvres ton identité », a précisé l’entraîneur Jason Maas.
« C’est après des défaites douloureuses que tu vois vraiment si tu as une bonne chimie dans le vestiaire. La semaine de répit va faire du bien », a noté le maraudeur Marc-Antoine Dequoy.
« Je souhaite qu’on retrouve le bon état d’esprit, c’est le plus important », a ciblé le vétéran Shawn Oakman.
Quant à Lestage, il a eu droit à quelques mots de Maas dans le vestiaire et il a lancé ce souhait.
« Je n’ai aucun doute qu’on va se relever. »
« On doit tous être imputables. Je connais PO depuis plusieurs années, il ne voulait pas être égoïste. Mais il faut gérer le tout en équipe pour éviter ça se reproduise », a déclaré Dequoy.
L’histoire aurait pu être différente puisque les Alouettes ont raté quelques occasions qui sont devenues déterminantes. Les passes échappées arrivent au sommet de la liste.
« Je ne pense pas qu’aucun receveur ne veuille en échapper une de façon intentionnelle. Alors, chaque fois que ça arrive, c’est un manque de concentration ou le fait qu’ils n’ont pas vu clairement le ballon. Mais je m’attends qu’un ballon qui touche les mains d’un de nos receveurs soit capté. Mais je m’attends aussi à ce que les receveurs qui sont dégagés, nos quarts les trouvent. Ça va dans les deux sens. Une défaite par un point à deux dixièmes de seconde la fin, il y a plein de choses à corriger afin que ce jeu ne veuille rien dire », a résumé Maas.
Avec pertinence, Dequoy disait que certaines choses glissent parfois sous le tapis dans le cadre d’une victoire. Cette défaite changera la donne.
« Mais notre mentalité ne change pas, on se présente au travail chaque jour. Il faut retourner à la table à dessin. Ce n’est pas le temps d’appuyer sur le bouton panique », a insisté le vétéran Wesley Sutton.
Et pour les partisans qui n’ont pas aimé toutes les décisions des arbitres, voici la réponse de Dequoy.
« Les arbitres, on a parlé pendant tout le match avec eux. Tu ne peux pas contrôler ça. C’est comme la météo, tu ne sais pas ce qui va arriver. Ça ne sert à rien d’en parler », a-t-il conclu.
Whyte héroïque pour briser le coeur des Alouettes
Sun, 6 Jul 2025 02:03:00 +0000
MONTRÉAL – Une bataille à la conclusion du match, ça donne un bon aperçu des émotions qui rôdaient dans l’air après cette défaite cruelle des Alouettes de Montréal contre leur bête noire, les Lions de la Colombie-Britannique.
Sur le dernier jeu du match, avec moins d’une seconde à écouler, le botteur Sean Whyte a inscrit un touché de 43 verges pour couler les Alouettes au compte de 21-20.
Mais ce placement aurait été mission impossible sans une punition extrêmement coûteuse du joueur de ligne offensive Pier-Olivier Lestage. Le Québécois a poussé un adversaire après un placement qui venait de redonner l’avance aux Alouettes avec 30 secondes au cadran.
Les 15 verges appliquées sur le botté d’envoi ont permis aux Lions de se sauver ultimement avec le triomphe. C’est donc le cinquième gain de suite des Lions face aux Alouettes et le 11e depuis 13 duels !
« Ça ne peut juste pas arriver, je ne peux pas écoper d’une telle punition », a admis Lestage qui a fait face à la musique en répondant à nos questions.
Lestage s’en voulait énormément puisque les Alouettes ont entamé leur semaine de répit avec un dossier de 3-2 au lieu de 4-1, une énorme différence.
« C’est très frustrant », s’est-il limité à dire sur ce sujet.
Son entraîneur Jason Maas a déjà eu de la misère à contrôler ses émotions et il a préféré employer cette erreur pour que son équipe tire une leçon.
« Dans notre équipe, on répète que rien que l’adversaire commet ou dit ne peut mener à une punition de notre part. Il a des remords et il a accompli beaucoup de travail pour être un joueur discipliné. Mais il a laissé les émotions l’emporter. Ce n’était pas volontaire et je peux comprendre mieux que n’importe qui », a réagi Maas.
Les coéquipiers de Lestage ne voulaient pas lui tirer la pierre, mais le message était tout de même sans équivoque.
« La discipline est la clé dans le sport professionnel. Il faut être prêts et intelligents, mais ce n’était pas notre cas dans ce match », a lancé le vétéran Shawn Oakman qui s’était démené pour obtenir la victoire.
Quant à la bagarre, la version Alouettes raconte que Kemoko Turay aurait tenté de pénétrer dans le vestiaire montréalais après la partie.
« Je n’ai pas vu [ce qui s’est passé]. Quelqu’un a tenté d’entrer dans notre vestiaire. Je sais que nos gars n’allaient pas apprécier que quelqu’un entre dans notre vestiaire après ce match. Je vais laisser les choses se régler d’elles-mêmes. Je suis certain qu’il y a plein d’images de ce qui s’est passé. Je ne pense pas qu’aucun joueur dans cette ligue n’ait besoin d’entrer dans le vestiaire adverse après un match, encore moins un match comme celui-là », a expliqué Maas.
Revenons sur la partie
Désolé pour cette longue parenthèse. En gros, les Alouettes ont cédé l’avance avec 4 :52 à écouler. Les Lions menaient 18-17 grâce à un touché de 46 verges alors que Marc-Antoine Dequoy a joué de malchance en trébuchant dans son changement de direction.
« C’est l’une des défaites les plus douloureuses. Ce n’est pas facile, mais on a tous une responsabilité dans cette défaite. Moi, j’ai laissé un gros jeu se compléter et l’équipe tirait de l’arrière ensuite. Il faut se regarder dans le miroir et revenir meilleur », a mentionné Dequoy.
Cela dit, les Alouettes ont riposté via un placement de Jose Maltos pour reprendre les commandes avec 30 secondes au cadran.
Pour mener à ce placement, les Alouettes devaient une fière chandelle au Québécois Sean Thomas Erlington qui a brillé dans le cadre de son 100e match en carrière dans la LCF.
Thomas Erlington a réussi une course cruciale de 17 verges et il a aussi capté une passe de touché, son premier majeur par la voie aérienne avec les Alouettes.
Le quart-arrière McLeod Bethel-Thompson semblait si près de savourer son premier gain avec les Alouettes. Sans avoir été étincelant, il s’est repris par rapport au match précédent en évitant les revirements.
En bon vétéran, MBT n’a pas voulu blâmer Lestage.
« On a raté plusieurs jeux et sacrifié plusieurs points. Si on ne s’était pas tiré dans le pied, on aurait gagné ce match. On a été la meilleure équipe dans ce match. Mais c’est la beauté de la LCF, si tu demeures dans le coup, tu peux l’emporter à la fin », a-t-il noté en pensant à la longue passe échappée par Charleston Rambo et sa passe bousillée vers Tyler Snead qui était libre au troisième quart.
Soulignons aussi que Bethel-Thompson a joué avec le feu en ne se protégeant pas sur une course. Il a encaissé un solide plaqué au torse et il a dû s’absenter pendant quelques jeux. Avec la blessure d’Alexander, ce n’était rien de rassurant pour les Alouettes.
D’ailleurs, Alexander espère reprendre son poste de partant lors du prochain match, le 17 juillet, lors de la visite des Argonauts de Toronto.
La semaine passée, les Alouettes avaient subi leur premier revers en 2025 notamment en raison d’une attaque peu équilibrée avec 38 petites verges par la course. Maas avait accepté une partie du blâme. Thomas Erlington et Travis Theis ont pu se faire valoir plus souvent et ils ont obtenu du succès contre une défense poreuse face à la course.
De leur côté, les Lions ont pu compter sur le retour de leur quart partant, Nathan Rourke, qui avait raté deux parties en raison d’une blessure.
Rourke a présenté un défi imposant aux Alouettes et il a amassé de nombreuses verges aériennes et il a démontré tout son talent en fin de rencontre.
En début de match, une interception de Kabion Ento, dans la zone des buts, a galvanisé le clan montréalais qui a riposté avec un touché de Tyson Philpot en seulement trois petits jeux.
Les Alouettes étaient encore privés du receveur Austin Mack et du plaqueur défensif Dylan Wynn.
La magie de Messi opère au Stade Saputo
Sat, 5 Jul 2025 22:30:00 +0000
SOMMAIRE : Montréal 1 - Inter Miami 4
Par au moins trois ou quatre fois, ils avaient été des centaines, si ce n’est pas plus, à sortir leur téléphone mobile de leur poche dans l’espoir de filmer sur le vif un but de Lionel Messi sur un coup de pied arrêté, question de prouver à la terre entière qu’ils y étaient. Pour vrai.
Mais comme l’attaquant argentin l’a brillamment rappelé deux fois plutôt qu’une samedi soir au Stade Saputo, ce n’est pas derrière un petit écran pixelisé que se vit sa magie. C’est définitivement avec les yeux, comme devant une toile de Jean Paul Riopelle pour citer local.
Deux buts qui repasseraient en boucle dans les jeux de la semaine si ce genre de compilation existait encore à la télévision, particulièrement le deuxième que Messi a inscrit au nez et à la barbe de sept figurants du CF Montréal à l’entrée de la surface de réparation.
« Il y a de ces buts où il n’y avait juste rien à faire, a reconnu le défenseur George Campbell. Je n’ai jamais vu quelqu’un qui parvient à changer de direction aussi rapidement. Il a profité d’un rebond chanceux, mais il faut arrêter d’être trop timide lorsqu’il arrive devant nous. »
Et n’eut été un arbitre-assistant qui n’avait pas l’intention de se laisser impressionner, « La Pulga » en aurait ajouté un troisième, ce qui n’a pas manqué de déplaire à la quasi-totalité des spectateurs présents, qui croyaient dur comme fer – à tort – qu’il n’y avait pas hors-jeu.
La réaction de la foule après chacune des actions de Messi n’est d’ailleurs pas passée inaperçue auprès des joueurs du CF Montréal, qui auraient souhaité un peu plus de support alors qu’ils continuaient de se démener pour offrir un semblant d’opposition à l’Inter Miami.
« Nous respectons et admirons tous Messi, a d’abord mentionné le milieu de terrain Caden Clark. Mais d’entendre nos partisans son nom... je sais qu’ils sont passionnés et qu’ils sont plutôt frustrés en ce moment... nous n’avons pas particulièrement apprécié ce moment. »
D’un autre côté, le client a toujours raison, surtout lorsqu’il casse sa tirelire – ou vend un rein selon le pécule qu’il possède – pour assister aux prouesses du meilleur joueur de tous les temps, d’autant plus qu’il leur en a donné pour leur argent pendant toute la rencontre.
Messi a tellement été généreux qu’il a même permis au CF Montréal d’inscrire le premier but dès la deuxième minute du match, après que son relais à contre-courant sans trop de vigueur entre deux de ses défenseurs eut été intercepté par Prince Owusu. Ce dernier, sur son erre d’aller, n’a ensuite eu aucune difficulté à battre Óscar Ustari à sa droite d’un tir vif.
Ce but aussi rapide qu’inattendu a évidemment donné la chance à Sœur Angèle de sonner frénétiquement la cloche et ainsi croire qu’un miracle était possible, mais ç’aura finalement pris un quart d’heure avant que les étoiles de l’Inter Miami remettent les pendules à l’heure.
Ainsi, après que Jordi Alba eut touché le poteau et que le portier de l’Impact Jonathan Sirois eut joué d’audace pour freiner Tadeo Allende à la suite d’une belle mise en scène de Messi, la paire a remis cela à la 33e minute lorsqu’Allende a finalement réussi à niveler la marque.
Messi a ensuite marqué le premier de ses deux buts à la 40e minute, après avoir été précédemment brassé par son couvreur Fernando Álvarez, vraisemblablement en représailles à une faute commise à l’endroit d’Owusu quelques instants auparavant.
« L’une des grandes difficultés que nous rencontrons lorsque nous jouons contre eux, c’est l’immense respect que tout le monde porte à [Messi], a déploré l’entraîneur-chef par intérim du CF Montréal Marco Donadel en faisant référence aux officiels sans les nommer.
« Mais il n’y a pas juste cela qui explique le dénouement du match ce soir. Nous avons bien joué, mais avons aussi commis des erreurs au centre du terrain et l’efficacité de leur jeu de transition nous a fait très mal. Nous n’avons pas su gérer notre avance tôt dans le match. »
Malgré tout, le CF a eu sa part de chances pendant la rencontre, Dante Sealy tirant par-dessus le filet à la 37e minute et ne parvenant pas à rediriger proprement le ballon après une remise savante d’Owusu à la 53e. Qui sait ce qui aurait pu arriver en cas de réussites...
« Quand nous perdons, nous pensons toujours que nous aurions pu faire les choses différemment, a analysé Donadel. C’est certain que nous voulions accomplir quelque chose contre eux ce soir. Nous avons bien joué, mais ce n’était pas assez contre une équipe comme Miami. C’est une équipe de grande qualité. Il nous aurait fallu plus de maturité. »
Cela dit, à partir du moment où il est devenu clair que l’Inter Miami avait pris le large, grâce aux buts de Telasco Segovia (60e) et Messi (62e) au retour de la pause, le public s’est complètement assumé et s’est bien assuré de rendre à l’Argentin tout ce qu’il avait donné.
Visiblement heureux, ce dernier a frénétiquement agité la main aux amateurs et quitté la pelouse du Stade Saputo sous un tonnerre d’applaudissements. En passant, le CF Montréal s’est incliné 4-1, sauf que c’était vraiment le dernier des soucis d’à peu près tout le monde.
Messi : penser à travailler plutôt qu'à savourer
Fri, 4 Jul 2025 16:30:00 +0000
Après avoir remporté son premier match à domicile de la saison la fin de semaine dernière contre New York City FC, le CF Montréal tentera de poursuivre sur sa lancée en recevant la visite de l’Inter Miami samedi soir au Stade Saputo. Voici quatre éléments à surveiller en vue de cet affrontement, le deuxième entre les deux équipes depuis le début de la saison.
Un invité de marque
Répondons tout de suite à LA question qui est sur toutes les lèvres : oui Lionel Messi accompagnera ses coéquipiers dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et sera ainsi en mesure de fouler la pelouse du Stade Saputo si son entraîneur-chef Javier Mascherano lui demande. L’attaquant argentin a pu profiter de deux journées de repos complètes après l’élimination de l’Inter Miami en quart de finale de la Coupe du monde des clubs le 29 juin.
Bien que la présence de Messi en ville soit l’occasion pour les puristes d’afficher toute leur vertu, les joueurs qui auront le privilège de possiblement se retrouver sur le terrain contre lui et certains de ses autres célèbres coéquipiers n’ont pas l’intention de bouder leur plaisir.
« Je suis excité. Je les vois jouer depuis que je suis tout jeune, a avoué le défenseur du CF Montréal Dawid Buggaj au sujet de Messi et Luis Suárez. Mais en même temps, j’imagine qu’il faut voir ce match comme un autre. Par contre, il faudra certainement les respecter. »
« Plus il y a d’attention, mieux c’est. C’est pour le club, le sport ainsi que la ville, a renchéri le capitaine Samuel Piette. C’est certain que toute l’attention est plus portée vers un certain joueur de l’autre équipe, mais c’est à nous de faire en sorte que nous serons du bon côté.
« Je me souviens que la première fois que je l’ai affronté, j’étais starstruck, mais après la deuxième ou troisième fois, je suis beaucoup plus dans le travail que dans l’idée de savourer le moment présent. C’est devenu normal de voir le meilleur de tous les temps. »
Sur la bonne voie
Comme nous l’avons mentionné d’entrée de jeu, l’ambiance est globalement positive chez le CF Montréal par les temps qui courent, malgré le fait que l’équipe croupit toujours en dernière position de l’Association Est avec une mince récolte de 14 points en 20 rencontres.
C’est donc dire que les Montréalais seront dans de bien meilleures disposions que lorsque les deux clubs se sont affrontés plus tôt cette saison, le 28 mai, en Floride. Sans victoire à leurs quatre précédentes sorties – toutes compétitions confondues – l’Impact avait plié l’échine 4-2, Messi et Suárez – encore eux – se distinguant en inscrivant deux buts chacun.
« Nous comptons deux victoires en trois matchs, mais je pourrais également très bien dire que nous n’en comptons que deux en neuf, a relativisé l’entraîneur-chef par intérim Marco Donadel. Cela prouve juste à quel point il y a des hauts ainsi que des bas dans cette ligue. »
« Même si les résultats n’ont pas toujours été là, nos performances n’étaient pas différentes de celles effectuées lors de nos deux victoires, a analysé Piette. Contre Charlotte, Orlando, Philadelphie et même à Chicago, nous n’avons pas moins bien joué qu’à Houston et contre New York City. Il n’y a que contre Cincinnati que ce n’était pas une bonne performance. »
« Une équipe incroyable »
À première vue, l’Inter Miami semble avoir fait du surplace au classement dans l’Est depuis qu’il a affronté le CF Montréal, puisqu’il occupe le 7e rang avec 29 points. Mais il y a une bonne raison à cela : la bande à Messi ne totalise que 16 matchs au compteur – contre 20 pour ses rivaux directs – à cause de sa participation à la Coupe du monde des clubs en juin.
Des trois équipes de la Major League Soccer (MLS) qui ont pris part à la compétition, l’Inter Miami est celle qui s’est le mieux tirée d’affaire, les Sounders de Seattle et le Los Angeles FC étant effectivement éliminés dès la phase de groupes. Le parcours de l’Inter Miami a pris fin en quart de finale à la suite d’une dure défaite de 4-0 contre le Paris Saint-Germain.
« Ils ont perdu contre le PSG... j’imagine que c’est le genre de malchance qui peut survenir dans une mauvaise journée, a lancé un Donadel pince-sans-rire qui n’a généralement pas l’habitude de verser dans l’humour. Non, l’Inter Miami est vraiment une équipe incroyable.
« C’est une équipe qui peut compter sur des joueurs extrêmement expérimentés qui peuvent faire face à toutes les situations. C’est certain que nous n’avons pas joué notre meilleur match contre la première fois et nous voulons que les choses soient différentes. »
Un match à la fois
À noter que le match de samedi soir sera le dernier du CF Montréal avant celui extrêmement important contre le Forge FC en quart de finale du Championnat canadien – la seule et unique compétition que les Montréalais peuvent encore espérer gagner en 2025.
Battu 1-0 par le Forge dans le match aller disputé le 20 mai dernier, le CF Montréal devra absolument marquer mercredi soir au moins une fois et ne pas encaisser de but pour forcer une séance de tirs de barrage. Cela dit, Donadel n’entend pas ménager son effectif samedi.
« Depuis que je suis arrivé en poste, nous nous en tenons un match à la fois, a-t-il rappelé. Nous avons le besoin et le devoir de respecter Miami en envoyant nos meilleurs joueurs sur le terrain. De toute manière, nous aurons ensuite trois-quatre jours pour penser au Forge. »
Par ailleurs, les milieux de terrain Bryce Duke et Hennadii Synchuk commenceront le match sur le banc et seront en mesure de jouer si Donadel fait appel à leurs services. Le premier a disputé sa dernière partie le 19 avril, tandis que le deuxième est absent depuis le 1er mai.
Toronto n’est plus l’équipe de Vlad, et c’est pour le mieux!
Fri, 4 Jul 2025 15:58:00 +0000
On a longtemps traité les Blue Jays comme un projet inachevé. De la puissance, du flair, un beau stade, un noyau prometteur… mais jamais le tout. Jamais cette cohérence qu’exige une équipe aspirante. Et surtout, jamais cette capacité à livrer en continu.
Mais au 4 juillet 2025, il faut appeler un chat un chat : les Blue Jays sont premiers dans l’Est de l’Américaine, et ce n’est ni un mirage ni un cadeau du calendrier. C’est le fruit d’une équipe enfin complète, qui gagne malgré les absents, grâce à ses jeunes, et autour d’un Springer ressuscité.
Et non, ce ne sont plus uniquement les Jays de Vladimir Guerrero Jr. Celle-ci est plus dangereuse.
George Springer, le cœur retrouvé
Il fallait avoir vu George Springer en 2024 pour mesurer à quel point ce qu’on voit cette saison est remarquable. L’an dernier, c’était douloureux. Pas seulement au bâton, partout. Les jambes ne suivaient plus, le sourire semblait forcé. En vérité, c’était une grimace qui cachait une frustration sourde.
Mais en 2025, à 35 ans, il joue comme s’il en avait 26.
Et ce n’est pas qu’une question de chiffres, bien que son MPP de .860 et son WAR de près de 3 à mi-saison parlent d’eux-mêmes. Son impact est global. Springer a repris possession du rôle de leader. Il redonne à cette équipe une identité combative qu’elle avait perdue. Son sourire est redevenu contagieux pour ses coéquipiers, mais surtout pour les partisans.
Son rendement dans la série de quatre matchs contre les Yankees était franchement impressionnant : 8 en 14, 4 circuits, 11 points produits! Il a travaillé son élan pour le raccourcir, être plus rapide à la balle, tout en laissant pénétrer celle-ci plus profondément dans la zone. Résultat : il s’élance beaucoup moins sur les lancers hors zone, et quand il voit une prise, on a l’impression qu’il est toujours synchronisé.
C’est un pur plaisir de le voir maîtriser son art. Honnêtement, je ne croyais pas revoir Springer produire à ce niveau. Je lève ma casquette bien haut. Respect total.
Schneider, discret mais solide
On a longtemps attendu que John Schneider prouve qu’il pouvait tenir un club en mains. Pas juste survivre. Gérer. Mener. Élever.
Cette année, il l’a fait. Pas en devenant un stratège flamboyant, mais en arrêtant de se battre contre son club. Il gère avec cohérence. Il joue les duels, oui, mais il ne se laisse plus dominer par l’adversaire. Il a donné de vraies opportunités à ses joueurs dits marginaux. Et il a su créer un environnement où des gars comme Ernie Clement, Nathan Lukes ou Myles Straw peuvent exploiter pleinement leur talent.
Schneider a compris qu’il faut de la clarté, pas du chaos, pour survivre dans cette division. Oui, plusieurs décisions sont prises en amont avec le personnel d’entraîneurs et l’équipe d’analyse. Mais le gérant, c’est celui qui livre le message. C’est lui qui donne le ton, qui garde l’unité.
Schneider a été souvent critiqué, plusieurs voulaient le voir sortir à coup de pied au derrière. Mais n’est-on pas en train de réaliser que, si on donne à un gérant le temps d’apprendre, de se tromper, de trouver sa voix… il peut devenir la bonne personne?
À vous de juger.
Les absents? Ils ne manquent à personne
C’est là que ce club étonne.
Anthony Santander n’a joué que 50 matchs, avec un MPP de .577 — ça dit tout. Daulton Varsho est à l’écart depuis mai, lui qui avait déjà commencé l’année sur la liste des blessés. Max Scherzer? Trois départs, et puis le néant.
Et malgré tout ça, Toronto gagne.
Pourquoi? Parce que cette équipe a cessé d’être un assemblage de noms sur papier. Elle fonctionne comme une équipe, pas comme un groupe.
Un ancien entraîneur professionnel m’a déjà dit :
« Dans un vestiaire, tu peux former plusieurs groupes. Un groupe de lanceurs, un groupe de voltigeurs, un groupe d’Américains, etc. On n’est même pas obligés de se parler. On fait juste partie d’un groupe. Une équipe, elle, se tient ensemble, s’encourage, se motive, se rassemble pour un but commun. Une équipe s’assure d’aider son coéquipier. Arrêtez de jouer en groupe et jouez en équipe. Tout va changer. »
En ce moment, c’est exactement ce que font les Jays. On compense sans paniquer. On s’ajuste sans flancher.
Et ça, c’est la marque d’une vraie équipe.
Addison Barger, l’élément déclencheur
J’avais écrit une chronique au début mai, alors que Barger n’avait qu’un circuit et huit points produits. J’aimais quand même ses présences, ses contacts. Je croyais sincèrement en son potentiel. Deux mois plus tard? Il me surprend encore plus que prévu.
Un MPP au-dessus de .853, 11 circuits, 32 points produits. De la puissance au champ opposé, une constance sur les sentiers, une polyvalence défensive qui a stabilisé l’équipe au moment où l’alignement s’effritait.
Il a saisi l’occasion quand Santander est tombé. Et honnêtement, même si Santander revient, Barger doit rester. Il est devenu un des piliers de cette équipe.
Myles Straw et Nathan Lukes ont aussi bien comblé l’absence de Varsho, autant offensivement que défensivement. Et que dire d’Eric Lauer? Le gaucher de 30 ans a brillé pendant que Scherzer était sur la touche.
Tous des joueurs qui se sont embarqués dans le processus collectif. Je pourrais aussi vous parler d’Alejandro Kirk, qui joue au-delà de mes attentes, de la défense spectaculaire d’Andrés Giménez, du gaucher Brendon Little qui va chercher des retraits cruciaux en relève, ou encore de Jeff Hoffman, précieux en fin de match.
Guerrero Jr. : d’astre à rouage
Ce qui est fascinant, c’est que Vlad Jr. connaît une bonne saison. Un MPP de .818, 12 circuits, 44 points produits, toujours fiable en défense. Avec son contrat, on s’attend toujours à plus, bien sûr. Mais vous savez quoi?
Il n’est plus la pièce maîtresse. Et c’est une excellente nouvelle.
Pendant trop longtemps, Toronto a essayé de gagner par Vlad. Aujourd’hui, ils gagnent avec lui. Il est un rouage solide parmi d’autres. Et tout ne repose plus sur ses épaules.
C’est la marque des clubs sérieux. Pas un héros. Une structure.
Et le plus beau, c’est que Vlad n’a peut-être pas encore joué sa meilleure moitié de saison.
On pourrait aussi inclure Bo Bichette. Joueur autonome à la fin de la saison, il a toutes les raisons au monde de connaître une excellente deuxième moitié.
Le vrai test commence
Soyons clairs : rien n’est garanti. Les Yankees ont des munitions, les Rays demeurent imprévisibles, et le calendrier de septembre sera corsé.
On dit souvent que le vrai défi, ce n’est pas de prendre la tête de la division, mais de la conserver.
La différence, cette fois, c’est que ce club est connecté. Il n’est pas parfait. Il ne brille pas chaque soir. Mais il livre. Il s’ajuste. Il s’accroche. Et surtout, il ne dépend plus d’un seul joueur.
Toronto n’a pas seulement trouvé sa place au sommet. Elle semble avoir trouvé son identité. Enfin.
Est-ce que l’équipe sera active à la date limite des transactions? Possiblement.
J’espère simplement que cette belle unité ne sera pas sacrifiée. Parce que parfois, ça vaut bien plus qu’un bras de plus dans l’enclos.
Après le choc, les grands espoirs pour Lauzon
Fri, 4 Jul 2025 12:00:00 +0000
Ce n’était certainement pas son premier choix, mais Jérémy Lauzon sentait que quelque chose se tramait en coulisses. Incapable d’en venir à une entente sur une prolongation de contrat avec les Predators de Nashville, ces derniers se sont résolus à l’échanger aux Golden Knights de Vegas, lundi, à la veille de l’ouverture du marché des joueurs autonomes.
Encore sous contrat pour une saison avant de profiter de son autonomie complète, Lauzon avait la possibilité de parapher une nouvelle entente avec les Predators à compter du 1er juillet, mais les pourparlers s’étant retrouvés dans une impasse, le directeur général Barry Trotz a préféré bouger maintenant afin de maximiser la valeur du défenseur âgé de 28 ans.
« Je m’y attendais un petit peu, mais ç’a quand même été une surprise, a reconnu l’athlète originaire de Val-d’Or en entrevue avec RDS.ca. Ça faisait quelques mois que mon agent (Pat Brisson, NDLR) et Barry Trotz étaient en discussions et ça avançait très lentement.
« J’ai eu une discussion avec mon agent le 30 juin au matin qui me disait que ça se pouvait, qu’il y avait beaucoup d’équipes qui appelaient pour moi et que ça se pouvait que je me fasse échanger. Mais il fallait que les Predators obtiennent quelque chose de bon en retour. »
Et c’est précisément ce qui est arrivé. Pour les services de Lauzon et ceux de l’attaquant Colton Sissons, les Golden Knights ont cédé ceux de l’arrière Nicolas Hague ainsi qu’un choix conditionnel de 3e tour au repêchage de 2027. Joueur autonome avec compensation, Hague a ensuite immédiatement signé un contrat de 4 ans d’une valeur de 22 millions $ US.
Une fois le choc encaissé – Lauzon et sa femme se plaisaient dans la capitale du Tennessee – il s’est rapidement ressaisi en regardant vers l’avenir plutôt qu’en ressassant le passé. Les Golden Knights forment une équipe extrêmement compétitive qui aspire à la coupe Stanley.
« Je pense que je suis privilégié d’être dans une équipe comme celle-là et je suis content d’avoir ce nouveau départ avec ce nouveau groupe de joueurs, a dit celui qui a aussi porté les couleurs des Bruins de Boston et du Kraken de Seattle. C’est une très belle ville où jouer.
« J’ai parlé à [l’entraîneur-chef] Bruce Cassidy et [au directeur général] Kelly McCrimmon et ils m’ont dit qu’ils étaient super excités de m’avoir et que j’allais fitter très bien dans l’équipe et que j’allais avoir un rôle au sein de l’organisation. J’étais bien content [de l’entendre]. »
Il y aura effectivement un monde de possibilités pour Lauzon avec les Golden Knights cette année. Car derrière les Shea Theodore, Noah Hanifin, Brayden McNabb et Zach Whitecloud, Hague et Alex Pietrangelo devront être remplacés. Le premier pour des raisons évidentes, alors que le deuxième ratera la prochaine campagne à cause d’une blessure à une hanche.
À 6 pieds 3 pouces et 225 livres, le Québécois devrait être utilisé à profusion en infériorité numérique. Il était le 2e joueur le plus envoyé dans la mêlée en pareilles circonstances par les Predators la saison dernière avant de tomber au combat le 31 décembre en raison d’une blessure au bas du corps qui a mis fin prématurément à sa campagne limitée à 28 matchs.
Lauzon ne sera pas le seul nouveau venu dans la ville du péché cette saison, puisque les Golden Knights ont probablement frappé le plus grand coup de l’été en faisant l’acquisition des services de Mitch Marner, qui a déjà été son coéquipier au sein d’Équipe Canada junior.
Comble de malchance, les Golden Knights ont sacrifié l’attaquant Nicolas Roy pour s’offrir le prolifique attaquant. Lauzon aurait été particulièrement ravi de retrouver son grand ami.
« Nous avons joué notre hockey mineur ensemble [en Abitibi], a conclu Lauzon. J’ai eu la chance de parler avec lui depuis l’échange et il m’a dit qu’il a adoré son temps avec Vegas. »
À l’aube d’une saison qui s’annonce charnière dans sa carrière, il n’y a aucun doute que Lauzon devra rapidement tout mettre en œuvre pour connaître du succès dans son nouvel environnement. Il s’agira peut-être du commencement d’une formidable aventure. Qui sait?
Des éloges inattendues pour Luke Mittelstadt
Fri, 4 Jul 2025 11:00:00 +0000
BROSSARD – Vous souvenez-vous de Luke Mittelstadt? Ce défenseur repêché en septième ronde en 2023 par le Canadien. Mittelstadt s’est pourtant attiré de grands éloges au camp de perfectionnement.
Reculons en 2023, à Nashville. Les deux années précédentes, Mittelstadt avait été ignoré au repêchage et l’histoire semblait se répéter. Mais avec son dernier choix, au 197e rang, le CH a tenté son coup avec le petit frère de Casey.
Mittelstadt venait de compléter sa première saison universitaire avec les Gophers du Minnesota.
Cette semaine, à Brossard, le gaucher de cinq pieds onze pouces et 179 livres a prouvé qu’il a parcouru bien du chemin en étant cité en exemple par les dirigeants du Tricolore.
« On avait une réunion des défenseurs et je lui ai demandé de se lever. Il ne mesure pas six pieds quatre pouces, mais il joue de manière si intelligente, ses entraîneurs l’adorent et il est très constant. C’est un jeune homme solide », a souligné Rob Ramage, le directeur du développement des joueurs.
« Il est l’un de mes coups de cœur, il n’est pas flamboyant. Mais pour tous ses matchs universitaires, quand tu regardes mes rapports, ce sont des copier-coller. Il fait tout bien sur la patinoire, il est tellement intelligent. Ce sont ces joueurs qui sont intelligents dans leur jeu qui vont finir par se rendre dans la LNH. Rob et moi, on est deux fans », a ajouté Francis Bouillon.
À sa troisième présence à ce camp de perfectionnement, Mittelstadt se sent nettement plus détendu.
« Mon jeu est devenu plus mature, je sais désormais ce que je dois exécuter pour jouer au niveau professionnel. Être solide défensivement et jouer de manière intelligente partout sur la patinoire », a-t-il cerné avec l’attitude d’un vétéran.
Pour la prochaine saison, Mittelstadt a opté pour une décision intrigante. Au lieu d’accepter un contrat qui lui aurait permis de jouer avec le Rocket de Laval, il a préféré disputer une autre saison universitaire dans le but de savourer un championnat avec les Gophers.
« Il y avait des pour et des contre aux deux options. Mais d’être un meneur avec mon équipe universitaire va m’aider encore plus à me développer comme personne », a-t-il indiqué.
« Je suis un partisan des Gophers depuis que j’ai trois ans. Ce serait si précieux pour moi de mener les Gophers à un championnat », a ajouté Mittelstadt.
L’Américain a été très honnête en parlant de l’impact de ce camp de perfectionnement.
« C’était une décision difficile et ça rend le tout encore plus pénible en venant à ce camp. Dans le sens que l’organisation fait un très bon travail, on est traités comme de vrais professionnels, mais mon cœur est avec les Gophers. »
L’exemple de Mittelstadt pourra inspirer quelques athlètes de l’organisation. Bouillon a notamment cité Owen Protz qui, par le passé, a eu tendance à s’éloigner de la « chaise » anticipée pour lui.
Mais Protz a énormément appris en participant à quelques séances avec Daniel Jacob, l’entraîneur des défenseurs du Rocket de Laval. Protz a encensé Jacob et Bouillon était ravi de voir son évolution.
De son côté, Mittelstadt a fait le deuil du jeu offensif qui attire tant dans la jeunesse.
« Je n’ai pas autant d’habiletés que Lane Hutson et ces joueurs, mais je peux contrer mes opposants et limiter les buts adverses », a souligné le sympathique défenseur.
« Rob et Francis ont été très bons avec moi et la communication est excellente, car ce n’est pas trop accaparant, c’est un équilibre parfait. Ils m’ont grandement aidé », a ciblé Mittelstadt.
En terminant, voilà une autre preuve que bien des sujets ramenaient la discussion vers L.J. Mooney cette semaine à Brossard. La saison prochaine, Mooney deviendra un coéquipier de Mittelstadt avec l’Université du Minnesota.
« Oh mon Dieu, son niveau d’habiletés est exceptionnel. S’il avait été plus grand de deux pouces, il aurait pu être repêché dans le top-5. Je n’ai jamais vu ça auparavant. Je suis excité, c’est le moins que je puisse dire », a conclu le défenseur avec enthousiasme.
Hage doit être indulgent; Mooney saisit le moment
Thu, 3 Jul 2025 18:25:00 +0000
BROSSARD – Si le petit L.J. Mooney a le cœur léger à jouer au hockey, Michael Hage doit plutôt apprendre à moins se soucier de ses erreurs.
On vous parlera de quelques espoirs supplémentaires plus tard, mais il faut être réaliste : Hage et Mooney ont été, sans équivoque, les deux joueurs les plus impressionnants au camp de perfectionnement du Canadien.
Rob Ramage et Francis Bouillon, qui supervisent le développement des espoirs du Tricolore, ont procédé à leur bilan habituel et ils ont ciblé le même aspect à propos de Hage.
« Même les joueurs qu’on aime le plus peuvent améliorer des choses. Dans son cas, ça me dérangeait un peu à quel point il était difficile envers lui. Quand il ratait un jeu ou quelque chose, il était déçu. Je lui ai demandé de changer cet aspect, ça ne l’aide pas. Il veut exceller et c’est positif, mais ça peut tuer son jeu s’il s’acharne sur une erreur. Personne n’est parfait sur la patinoire », a raconté Bouillon qui a cette aptitude à parler de manière très terre-à-terre.
Il faut rappeler que Hage s’est vu confier un immense rôle à sa première saison à l’Université du Michigan en raison du manque de ressources dans l’équipe.
Le centre repêché au 21e rang en 2024 a donc été la cible de ses adversaires.
« Je lui ai dit ‘Tu es un joueur élite, tu dois t’y habituer.’ Les meilleurs joueurs trouvent une façon et il veut réussir, il prend ça à cœur. On lui a mentionné que c’était bien, mais que ça ne devait pas affecter son jeu », a mentionné Ramage.
Avec le poids ajouté en gymnase, la vie de Hage deviendra plus facile. D’ailleurs, il a contrôlé l’action à de multiples reprises dans les deux courts matchs qui ont conclu le camp de perfectionnement.
De son côté, Mooney n’a pas le luxe de renflouer autant son petit gabarit. Mais il est déjà le dernier à refuser les confrontations physiques et c’est fascinant à voir du haut de ses cinq pieds et sept pouces.
« J’aime ça! Il est venu me voir après la pratique et il m’a demandé ce qu’il pouvait faire en tant que petit joueur. Je lui ai dit ‘Tu connais tes forces et tes faiblesses. Quand j’avais ton âge, je ne voulais donner la chance à personne de me dire que je ne jouerais pas en raison de ma grandeur. Concentre-toi sur les bonnes choses et travaille fort.’ Il m’a beaucoup impressionné par sa vitesse, mais aussi sa fougue. Il ne joue pas seulement à l’extérieur, il fonce au filet », a raconté Bouillon qui a vu un peu de Brendan Gallagher en lui.
Quant à Ramage, il ne pouvait pas s’empêcher de repenser à l’impression laissée par Lane Hutson il y a un an.
« L’an dernier, on parlait de Hutson. Ça se reproduit avec L.J., il est plaisant à regarder. Ses pieds, il danse! Cole Caufield n’est pas un géant non plus et j’ai joué avec un très bon petit joueur en Theoren Fleury », a noté Ramage qui est content qu’il poursuive désormais son développement avec l’Université du Minnesota.
Pas évident de suivre les espoirs russes
On change drastiquement de sujet, mais le Canadien a ajouté quelques espoirs russes à son organisation récemment et Ramage a avoué que c’était pénible de suivre attentivement leur développement.
« C’est difficile, ça ne fait aucun doute. C’est bien qu’ils aient pu venir ici, ils sont allés faire un tour à Tremblant. On reçoit des vidéos, mais il y a une barrière linguistique, on doit utiliser un interprète. En espérant que la paix revienne et qu’on puisse aller les voir, car on ne leur parle pas aussi souvent », a souhaité Ramage.
Des étoiles pour quelques joueurs
Outre Hage et Mooney, certains joueurs ont accompli de belles séquences. On va vous surprendre avec le premier, mais il s’agit de l’attaquant Makar Khanin que le CH a repêché en septième ronde en 2024.
Désolé pour le jeu de mots, mais il a démontré bien plus que du chien dans son jeu.
« C’est le gars avec lequel c’est le plus difficile de communiquer car il ne parle pas du tout anglais. C’est un joueur qui m’a surpris. On leur demande de laisser une bonne impression et il a fait ça », a vanté Bouillon.
Ensuite, on doit glisser une ligne sur le défenseur Luke Mittelstadt. On y reviendra vendredi, car il s’est attiré les éloges de Bouillon et Ramage.
Enchaînons avec Hayden Paupanekis qui a exposé une belle agilité des mains et des pieds avec son physique de six pieds cinq pouces.
On aurait aimé qu’Aatos Koivu s’impose davantage, mais il a été discret outre quelques courtes séquences dont la réplique de la feinte classique de son père. Ça, c'était sublime !
Mention honorable au Québécois Félix Trudeau, un joueur invité, qui a inscrit deux buts jeudi.
Il est où le 2e centre? Il est là
Thu, 3 Jul 2025 11:00:00 +0000
MONTRÉAL – Il est où le 2e centre, il est où? Il est là. Michael Hage a beau prétendre ne pas trop écouter ce qui se dit dans les médias, il semble s’habituer à ce refrain prometteur à son égard.
Dans la chanson de Christophe Maé, les paroles sont plutôt « Il est où le bonheur, il est où? ». On trouvait que le parallèle était facile à établir puisque la trouvaille du centre du deuxième trio pourrait mener le Canadien et ses partisans au bonheur recherché.
Hage a été repêché au 21e échelon en 2024, seulement 16 sélections après Ivan Demidov. Avec le drame personnel qu’il a vécu – la mort de son père qui était un fervent partisan du Canadien – Hage espérait de tout cœur que Montréal le sélectionne.
Le centre de 19 ans vient de compléter sa première saison à l’Université du Michigan et il y retournera pour une autre campagne. C’est à ce moment que Hage et la direction du Canadien devront décider s’il est prêt à venir assumer un rôle à Montréal.
« Je ne lis pas trop ce qui se raconte, j’essaie de bien jouer et de me préparer de mon mieux », a cerné Hage qui est le premier à viser grand pour sa carrière.
« Je peux être un joueur créatif qui accomplit des jeux et qui peut jouer physiquement. Pour tes premières années (dans la LNH), tu ne sais jamais quel sera ton rôle, il faut que l’entraîneur puisse t’envoyer sur la glace alors j’essaie de progresser », a-t-il enchaîné en parlant de ce qu’il envisage pour son parcours.
Pour une deuxième année de suite, Hage participe au camp de perfectionnement et il s’attarde à tout absorber de la part des entraîneurs.
Mais il va de soi qu’il s’avère l’un des joueurs les plus dominants de ce groupe de 31 athlètes.
« C’est toujours mon objectif, pas seulement ici. Pendant que je m’entraîne ou durant mes matchs, c’est mon approche », a assuré le droitier qui se débrouille encore très bien en français.
Habitué aux grandes responsabilités, Hage a été servi avec les Wolverines. En fait, la bouchée était sans doute immense à avaler pour sa première année alors que plusieurs piliers avaient quitté l’équipe, mais il a fait de son mieux.
« Je veux ça, je veux être un gars sur lequel on peut compter. Ça va m’aider parce que ce n’est pas fréquent d’obtenir un tel rôle à sa première année. Ça va me préparer pour la suite », a expliqué Hage qui a grandi dans ce test.
Fort talentueux, Hage s’est bien débrouillé, sauf qu’il lui manquait un élément essentiel pour briller match après match dans la NCAA : la maturité physique.
Son entraîneur Brandon Naurato l’a encensé plusieurs fois et il a aussi ciblé son développement musculaire comme la clé du succès.
« D’être plus fort, ça va vraiment m’aider. Quand tu joues au niveau universitaire, ce n’est pas facile, ils sont plus âgés. C’est l’élément le plus important d’être plus fort quand la prochaine saison commencera », a convenu Hage.
Bonne nouvelle, car le plan semble déjà porter fruits. Hage a précisé qu’il a déjà ajouté environ 10 livres à sa charpente de six pieds un pouce qui oscillerait donc autour de 200 livres.
« On a des ressources extraordinaires à l’université, ça m’aidera grandement », a-t-il vanté.
Avec l’évolution anticipée de sa part, Hage sera un candidat de premier plan pour le Canada en vue du Championnat mondial junior. Ignoré l’an dernier, il avait eu à encaisser cette déception.
« Tu veux toujours jouer pour le Canada. Je vais essayer d’avoir un bon début de saison, on verra ce qui se passera après. J’ai été invité au camp estival et je ferai de mon mieux », a confirmé celui qui portait le numéro 25 à l’entraînement.
Aider à mener les Wolverines à une année mémorable sera également au cœur de ses priorités.
Durant ses rares temps libres, il continuera de suivre les activités du Canadien et il s’imaginera peut-être au centre du deuxième trio.
« C’était génial de voir l’équipe s’enflammer en deuxième moitié de saison et accéder aux séries. L’équipe est jeune et plaisante à regarder », a commenté Hage.
Il viendra s’y greffer prochainement et il deviendra, à son tour, une pièce maîtresse de ce jeune noyau.
La fin d'une grande époque
Thu, 3 Jul 2025 11:00:00 +0000
Certains diront que cette époque était révolue depuis plus d’une décennie déjà – et ils n’ont pas totalement tort –, mais la dernière défaite de Jean Pascal contre Michał Cieślak et sa possible retraite clôt officiellement le dernier chapitre de l’âge d’or de la boxe québécoise.
Une période pendant laquelle Montréal et Québec sont devenus des plaques tournantes du pugilat mondial, le Centre Bell, le Colisée Pepsi et le Centre Vidéotron par la suite accueillant pratiquement tous les trois mois certaines des plus grandes vedettes du sport.
Un âge d’or rendu possible grâce à des pionniers comme Otis Grant, Éric Lucas et Joachim Alcine et qui a connu son apogée lorsque Lucian Bute et Pascal se sont affrontés le 18 janvier 2014 devant 20 479 spectateurs au Centre Bell. Les choses n’ont cependant plus jamais été les mêmes ensuite, même si la boxe québécoise a produit son lot de champions.
Alors qu’il était devenu évident que Pascal n’avait plus ce qu’il fallait pour s’imposer face aux membres de l’élite, sa présence dans le paysage sportif était à l’image de ces textes publiés chaque printemps et chaque automne qui nous rappelaient le nombre d’anciennes gloires des Expos de Montréal ou encore des Nordiques de Québec toujours en activité.
Le lien était peut-être ténu, mais la participation de Pascal à un gala parvenait à générer un semblant d’engouement auprès du grand public, qui se demande parfois s’il y a encore des combats d’envergure présentés au Québec. Cela dit, Pascal s’était considérablement assagi ces dernières années et ses coups d’éclat étaient devenus pratiquement inexistants.
Qui ne se souvient pas de la dent de requin qu’il avait exposé avant son premier duel contre Adrian « The Shark » Diaconu? Des pâtes italiennes à la sauce « sanglante » qu’il avait promis de cuisiner avant d’affronter Silvio Branco? Des « Are you willing to take the test? » lancés à Bernard Hopkins? Du ruban adhésif en forme de « X » sur sa bouche pour le dernier face-à-face avant de croiser le fer avec Bute? Des bananes qu’il a offertes à Sergey Kovalev en pleine conférence de presse avant leur second affrontement? Et j’en oublie sûrement...
Il faut dire qu’il y avait une grande soif pour ce type de contenu à cette époque et l’arrivée d’une deuxième chaîne sportive spécialisée au Québec au début des années 2010 a donné de l’oxygène à certains de ces débordements. Il était presque question quotidiennement du noble art dans les médias locaux et il fallait nourrir la bête d’une certaine manière... Et plus important encore, se distinguer d’un Bute qui jouissait d’un fabuleux capital de sympathie.
Ce côté (Monsieur) showbiz de Pascal a malheureusement trop souvent fait ombrage à ses exploits sur le ring, qui ont été nombreux. Plus d’une fois, il a remporté des combats après que son corps l’eut abandonné en chemin – contre Diaconu et Aleksy Kuziemsky entre autres –, mais il a surtout signé l’une des plus grandes victoires de son époque en battant Chad Dawson par décision technique en août 2010 au Centre Bell, alors que l’Américain était considéré comme l’un des meilleurs « livre pour livre » de la planète à ce moment-là.
Cette victoire a entraîné des répercussions extrêmement positives sur plusieurs intervenants de l’industrie locale, à commencer par son ancien entraîneur Marc Ramsay. Leur chemin s’est séparé depuis, mais Ramsay a continué à former des champions à un rythme impressionnant depuis une dizaine d’années : David Lemieux, Artur Beterbiev, Eleider Álvarez, Óscar Rivas et plus récemment Christian Mbilli. Et ce n’est pas terminé.
Tout cet écosystème a également permis à des officiels québécois de gagner leurs galons et d’œuvrer dans des combats d’importance avant de le faire maintenant régulièrement sur la scène internationale. Un arbitre comme Michael Griffin et des juges comme Benoît Roussel et Richard Blouin ont tous commencé ici et jouissent d’une notoriété fort enviable.
Et c’est probablement cela le grand héritage laissé par Pascal : celui d’avoir permis à la boxe québécoise de connaître son heure de gloire. En l’espace d’environ cinq ans, Dawson, Bernard Hopkins – deux fois plutôt qu’une! – et Kovalev – deux fois aussi – sont débarqués dans la Belle Province et ont permis de créer des souvenirs qui resteront gravés à jamais. Il est possible d’arguer qu’il aurait pu en produire plusieurs autres en acceptant d’affronter Adonis Stevenson et c’est effectivement l’une des grandes occasions ratées de sa carrière.
Certains aimeraient croire qu’il ne faut qu’une étincelle pour relancer l’engouement de la boxe au Québec, mais le contexte a trop changé pour que cela soit possible, le sport étant maintenant contrôlé par une poignée d’entités qui ont d’autres chats à fouetter. Mais est-ce fondamentalement bien grave? Ç’a été une grande époque et il faut simplement la célébrer.
L’immense sourire de Little John Mooney
Wed, 2 Jul 2025 20:03:00 +0000
MONTRÉAL – Depuis toujours, il se fait appeler « Little » John (L.J.) Mooney, mais c’est plutôt un immense sourire qui ne quitte pas son visage depuis qu’il a été repêché, il y a quatre jours, par les Canadiens de Montréal.
C’est fréquent de voir des espoirs du Tricolore afficher leur plus beau sourire à partir du moment qu’ils appartiennent à l’organisation montréalaise, mais celui de Mooney se démarquait du lot.
Ça s’explique facilement.
À cinq pieds sept pouces et 162 livres, Mooney ne dispose pas du physique idéal pour se forger une place dans la LNH. Par conséquent, il a dû s’armer de patience au repêchage. En dépit de son talent, il a eu à patienter jusqu’au milieu de la quatrième ronde pour être sélectionné.
« Bien sûr, tu ne veux jamais trop reculer au repêchage, mais je ne m’en souciais pas tant. Quand le Canadien m’a repêché, ça signifiait que c’était le moment de travailler et de prouver ce que je pouvais accomplir », a répondu Mooney en se concentrant sur l’essentiel.
Avec sa petite stature, Mooney donne l’impression de se retrouver dans une équipe prédestinée pour lui. D’abord, car l’entraîneur Martin St-Louis a réussi la même mission qui l’anime. Ensuite, puisque Lane Hutson vient de prouver à la planète hockey qu’il ne faut plus regarder de haut les petits joueurs talentueux.
« Bien des gens me parlent de ce que Martin St-Louis a accompli dans la LNH en étant plus petit. Il adorait s’entraîner en gymnase et j’essaie d’en faire autant », a réagi Mooney.
Quant à Hutson, Mooney a commencé à l’épier quand il jouait le programme de développement américain. À vrai dire, Mooney regardait souvent les matchs de son cousin Logan Cooley (Mammoth de l’Utah) et Hutson a été son coéquipier.
« J’ai pu l’observer souvent, il était déjà incroyable. Des gens ont douté de lui et c’est merveilleux de voir ce qu’il a déjà accompli. Je peux l’utiliser comme un autre exemple », a convenu Mooney.
Précisons immédiatement que Mooney, un centre droitier, a un style bien différent de celui de Hutson. De manière étonnante, il adore s’impliquer physiquement et bloquer des lancers. Même qu’il a surpris quelques opposants mercredi avec ses coups d’épaule et sa solidité dans les confrontations en espaces restreints.
Photo : Vincent Éthier
D’ailleurs, son intention était de ne pas tarder à démontrer tout son arsenal aux dirigeants du Tricolore qui ont surveillé les exercices.
Au fil du temps, Mooney a également changé d’inspiration. S’il a salivé en regardant les feintes de Pavel Datsyuk, il est devenu un fervent du jeu de Conor Garland et Cole Caufield.
« Je l’ai beaucoup suivi avec le Canadien et aussi avec l’équipe américaine. J’essaie de m’inspirer de son jeu et il est très agréable à regarder », a noté le sympathique attaquant.
Ajoutons que Mooney portait le numéro 41 à l’entraînement et on n’a pas pu s’empêcher de dresser un parallèle avec Paul Byron quand il s’est retrouvé à ses côtés, alors que Byron fait partie du personnel qui encadre les espoirs.
À six pieds, son cousin a la chance d’être plus grand et de posséder un talent supérieur à la moyenne dans la LNH.
« On a grandi ensemble à jouer et à patiner. J’essaie aussi de m’en inspirer. Je patine avec lui durant l’été et je tente d’intégrer des éléments dans mon arsenal. Je suis très chanceux de l’avoir à mes côtés », a décrit Mooney.
Intelligent, il réalise qu’il se démarquera autrement. Dans son cas, ça passera par son niveau de compétition, son éthique de travail et l’énergie positive qu’il dégage.
Quand un confrère lui a demandé s’il avait effectué des démarches médicales pour déterminer s’il allait encore grandir, l’espoir de 18 ans a répondu avec aplomb.
« Je n’en suis pas certain, mais je ne pense pas que ce soit important. »
Mooney a choisi cette réponse, car il admet être tanné de toujours répondre à des questions sur son physique.
« Ouais, mais ça me motive grandement. D’autres petits joueurs ont réussi et je crois pouvoir en faire autant. Confondre les sceptiques, c’est très important à mes yeux », a-t-il cerné.
Il ne manque pas de conviction et d’entrain pour accomplir son objectif. Ça ne date pas d’hier que Mooney y parvient. Sa photo au Tournoi pee-wee de Québec avec Caleb Desnoyers n’est qu’une autre preuve. À voir sa détermination, il ne risque pas de jeter l’éponge de sitôt et ce sera au tour des dirigeants du Canadien de se réjouir s’il réalise son rêve ultime.
Aatos Koivu veut écrire sa propre histoire
Wed, 2 Jul 2025 19:06:00 +0000
MONTRÉAL – Aatos est désormais plus grand que son père Saku Koivu et il est déjà légèrement plus volubile. Mais il espère aussi devenir meilleur que l’ancien capitaine du Canadien.
Aatos Koivu a émis ce souhait avec humilité. Après tout, son père a joué 1124 matchs dans la LNH dont 792 avec Montréal.
« Je crois que je me débrouille sous la pression. Pour plusieurs, je suis probablement le fils de Saku, mais je veux créer mon propre nom. Démontrer aux gens que je peux être un bon joueur et peut-être meilleur. Ça me motive », a-t-il exprimé, mercredi, au Complexe sportif CN de Brossard.
Koivu, que le Canadien a repêché en troisième ronde en 2024, effectuait une première présence à ce camp de perfectionnement.
Son père et toute sa famille ont eu la brillante idée de l’accompagner dans la région montréalaise et il en est reconnaissant.
« C’est juste incroyable, j’adore la ville. Je suis arrivé la semaine dernière, j’ai pu apprécier la ville un peu et je ne veux pas quitter », a-t-il confié avec un grand sourire.
Le séjour à Montréal a été émotif pour Saku Koivu, son fils ne s’est pas gêné de le confirmer. Rien de plus normal surtout que le clan Koivu a été revoir leur ancienne maison et Aatos a pu pénétrer dans le Centre Bell.
« Wow, c’était tellement cool, j’étais sans mot. Ce serait si spécial de pouvoir y jouer, je ne peux même pas le décrire », a réagi le patineur de 19 avec les yeux émerveillés.
Pour la petite histoire, à la boutique du Centre Bell, la famille Koivu a repéré des verres ou des tasses à l’effigie de Saku et la sœur d’Aatos s’est empressée de les acheter.
Bien sûr, l’ancien numéro 11 a été reconnu par plusieurs partisans dans les rues montréalaises et son fils a été ravi de voir le grand respect envers son père.
Du côté sportif, le centre droitier de six pieds et 170 livres ressemble à quelques égards à son paternel. Il n’est pas gaucher, mais sa vision du jeu et son positionnement efficace sautent aux yeux.
Cependant, Koivu a encore beaucoup de chemin avant de s’établir dans la LNH. Sa dernière saison aurait dû le propulser vers cet objectif, mais elle a plutôt été composée d’embûches.
« Euh, beaucoup de hauts et de bas. J’ai eu à composer avec une mononucléose avant le Championnat mondial junior et j’ai raté cinq semaines d’action. Je me sentais bien au début de la saison avant d’être malade et mon jeu a chuté quelque peu par la suite. Mais j’ai beaucoup appris de la dernière saison. On a connu des moments difficiles comme équipe », a résumé Koivu qui s’était confié à notre collègue Nicolas Landry.
En ratant la grande expérience internationale du CMJ, Koivu a perdu une occasion d’élever son jeu d’un cran. Sa saison s’est résumée à 32 parties (1 but et 7 aides) avec le TPS Turku et 12 matchs (2 buts et 4 aides) avec le club des moins de 20 ans.
C’est loin de représenter une production à tout casser et il en a tiré des leçons
« Il faut être constant. Dans le junior, tu peux avoir des hauts et des bas, mais dans le niveau professionnel, ce n’est pas une option », a-t-il ciblé.
Ceci nous ramène au meilleur conseil que son père lui avait fourni.
« Quand j’étais plus jeune et que j’étais plus petit que les autres, mon père et mon grand-père m’ont dit que rien ne pressait, que mon temps allait venir. Ça m’a fait sentir bien et ça m’a calmé pour que je puisse suivre mon propre parcours. J’ai rappelé à mon père et mon grand-père que c’était un bon conseil », a témoigné Koivu qui a pu se développer librement.
La saison prochaine, Koivu portera encore les couleurs du TPS Turku tout en sachant qu’il doit atteindre un autre niveau dans son jeu. Car le but ultime demeure de porter, pendant plusieurs saisons, le même chandail que son père dans la LNH.
« J’ai regardé le chandail avant de l’enfiler. C’était un moment que j’attendais depuis toute ma vie, c’était vraiment cool », a indiqué Koivu en parlant du chandail d’entraînement pour ce camp de perfectionnement.
Les émotions seraient multipliées pour ses débuts officiels avec le grand club.
Inquiétude envers Mack? Hollins en renfort
Wed, 2 Jul 2025 11:00:00 +0000
MONTRÉAL – Est-ce que les Alouettes de Montréal s’inquiètent des blessures qui ne lâchent pas le receveur Austin Mack ? Leur réponse a été l’embauche d’Alexander Hollins qui a déjà brillé dans la LCF.
Malheureusement pour Mack, la malchance semble s’acharner pour lui. La saison dernière, quand il est revenu de son essai avec les Falcons d’Atlanta, les Alouettes n’ont pas hésité à lui consentir un pacte de quatre saisons.
Mack avait été épatant en 2023 avec 1154 verges en 17 parties. Cependant, il a été rattrapé par les blessures en 2024 si bien qu’il n’a disputé que trois matchs. Malgré ses efforts à l’entraînement durant la saison morte, il s’est encore blessé et il pourrait manquer un deuxième match d’affilée.
Par contre, le directeur général Danny Maciocia a assuré que ce n’était pas une blessure à long terme.
« Ce n’est pas sérieux, il était ici lundi et il s’est entraîné, il est très près de pouvoir effectuer un retour », a mentionné Maciocia.
Tout de même, il était pertinent pour les Alouettes d’embaucher Hollins qui a amassé 1173 verges en 2023 avec les Lions de la Colombie-Britannique.
« On est amochés à la position de receveurs et on n’a jamais assez de profondeur dans ce rôle. Il a connu du succès dans la LCF, il peut jouer à l’intérieur et à l’extérieur », a justifié Maciocia.
Des ennuis à un genou ont mené les Lions à le libérer cavalièrement en janvier 2025 alors qu’il s’apprêtait à encaisser un boni de 75 000$.
Puisqu’il était blessé, c’était une manœuvre interdite et Hollins a déclenché une requête pour être payé. En arbitrage, Hollins a eu gain de cause et des négociations ont débuté avec les Lions qui ont fini par rompre les liens avec lui en dépit de son talent.
Hollins s’est tourné vers les Elks d’Edmonton en 2025, mais il a été libéré lors du camp d’entraînement.
Le receveur de 28 ans a donc accueilli la proposition des Alouettes avec joie.
« C’est une belle occasion pour moi, j’ai été libéré par Edmonton, mais j’ai continué de m’entraîner en attendant une occasion. Je n’allais pas refuser leur offre. Je savais qu’il faudrait que je sois patient », a indiqué Hollins.
Nul doute, l’Américain ne voulait pas se faire d’ennemis. Il affirme ne pas en vouloir aux Lions.
« Je n’ai rien de négatif à dire. Des choses qui ne sont pas de ton contrôle vont arriver, mais ce n’est pas la fin du monde. Ça fait partie du métier, je suis reconnaissant pour l’occasion avec les Lions », a-t-il commenté.
Quant à sa plainte envers les Lions, voici comment il a expliqué le tout.
« Parfois, il faut faire ce qui s’impose. Ça arrive que le côté business joue contre toi. Ils ont géré les choses avec leur point de vue. »
Par une coïncidence plutôt intéressante, Hollins pourrait être envoyé dans la mêlée dès samedi contre les Lions qui seront en visite à Montréal.
Hollins s’est limité à dire que « ce serait plaisant de jouer contre les Lions », mais on pouvait voir qu’il serait affamé de s’imposer contre eux.
Pour que ce scénario se produise, il faudra que Hollins démontre une adaptation très rapide à l’attaque montréalaise et que Mack ne soit pas rétabli à temps.
La bonne nouvelle pour Hollins, c’est qu’il est familier avec le système déployé par Maas. Ça s’explique car Hollins a évolué sous le coordonnateur offensif Jordan Maksymic chez les Lions et ce dernier a appris sous Maas à Edmonton.
« C’est une bonne chose. Je devrais être prêt rapidement pour jouer », a convenu Hollins.
« Il a joué dans un système similaire, c’est un vétéran et il apprendra rapidement notre attaque », a abondé Maas dans le même sens.
À Montréal, Hollins portera le numéro 15 et il a hâte de s’éclater dans l’uniforme des Oiseaux.
« Je réussis des jeux importants, j’amène de l’énergie à mon équipe avec mon jeu et je vise d’atteindre les standards des Alouettes », a décrit Hollins en réalisant qu’il ne peut pas bousiller cette occasion à Montréal.
Bolduc, Blais, Kahkonen : en attendant le 2e centre
Tue, 1 Jul 2025 22:27:00 +0000
MONTRÉAL - Le Canadien n’a pas été en mesure de profiter de l’ouverture du marché des joueurs autonomes pour combler le trou béant au centre du deuxième trio.
C’était prévisible!
Les candidats de premier plan, les Sam Bennett, John Tavares ou Claude Giroux n’étaient plus disponibles. Et rien ne dit qu’ils auraient accepté un tel rôle avec le Tricolore.
Les autres? Les Mikael Grandlund et Pius Suter pour ne nommer qu’eux? La flambée des salaires constatée avec les annonces tombées en cascade au cours des derniers jours et après le coup de midi a incité le Canadien à une prudence qu’on doit saluer.
Tant qu’à donner trop de millions de dollars étalés sur trop d’années à un joueur qui est loin d’être en mesure de remplir avec succès le rôle de second derrière Nick Suzuki – oui je fais ici référence aux 21 millions $ que les Ducks ont accordés à Grandlund pour les trois prochaines années –, le Canadien est aussi bien de donner une chance, oui une autre, à Kirby Dach de prouver qu’il peut relever ce défi.
Et s’il n’y arrive pas?
Ce sera négatif sur la patinoire. C’est clair. Mais au moins, on sera tous et toutes finalement fixés sur ce point.
Mais attention! Ce n’est pas parce que le Canadien a affiché de la prudence dès l’ouverture du marché des joueurs autonomes qu’il ne sera pas à l’affût pour réaliser une transaction qui permettrait de combler le problème numéro un de la formation.
D’ailleurs, il est toujours permis de rêver à Sidney Crosby. Sans retenir son souffle pour autant. Car les chances qu’il quitte les Penguins sont très minces. Presque nulles. Mais on a le droit de rêver…
Bien plus qu’un prix de consolation
Loin de se contenter de rêver à Crosby – s’ils rêvent au capitaine des Penguins bien sûr –, Kent Hughes et les membres de l’état-major du Tricolore ne sont pas restés les bras croisés mardi.
L’acquisition de Zachary Bolduc le démontre d’ailleurs grandement. Une acquisition qui représente à mes yeux bien plus qu’un prix de consolation en marge de l’incapacité de « trouver » un deuxième centre. C’est même un excellent coup pour le Tricolore.
À 22 ans, le solide Québécois améliore d’un coup l’attaque du Tricolore. En plus d’avoir marqué 19 buts – dont 14 après la Confrontation des 4 nations, un sommet chez les recrues de la LNH l’an dernier –, d’avoir amassé 36 points et maintenu un différentiel de plus 20, Bolduc est très actif le long des bandes et très agressif en échec avant. Sera-t-il en mesure de se hisser au sein du deuxième trio à la place de Patrik Laine? Ce sera à lui de chasser le Finlandais de cette place. Ou au Finlandais de trimer plus dur pour protéger ce qu’il considère être sa place.
Mais que ce soit au sein d’un deuxième ou troisième trio, Zachary Bolduc fait du Canadien une meilleure équipe. Et il aidera le Canadien dès l’automne alors que Logan Mailloux, que le Tricolore a offert aux Blues de St Louis en guise de compensation, n’aurait sans doute pas aidé la brigade défensive dès l’automne prochain.
Je demeure convaincu que Mailloux jouera dans la LNH. Convaincu aussi qu’il pourrait s’installer solidement au sein d’un deuxième duo éventuellement à St Louis.
Mais l’acquisition de Noah Dobson, la place qu’on semble prête à accorder à David Reinbacher, celle déjà acquise par Alexandre Carrier et le fait que Lane Hutson, Mike Matheson, Jayden Struble et Arber Xhekaj peuvent tous évoluer à droite compliquaient les chances de Mailloux d’y arriver à Montréal.
Et quand Mailloux occupera un poste régulier chez les Blues et qu’il commencera à aider sa nouvelle équipe, Bolduc aura aidé le Canadien pendant au moins une saison. Peut-être deux!
Blais, Kahkonen, Belzile
Les autres coups du Canadien, soit les acquisitions de Samuel Blais, de Kaapo Kahkonen et le retour d’Alex Belzile, aideront à coup sûr son club-école à Laval.
Et qui sait : peut-être le grand club.
Kahkonen a éliminé le Rocket avec les Checkers de Charlotte le printemps dernier. Samuel Blais a gagné la coupe Calder avec Abbotsford, le club-école des Canucks de Vancouver.
Mais ce n’est pas parce qu’ils ont connu du succès dans la Ligue américaine qu’ils y sont confinés pour toujours.
Kahkonen pourrait assumer un rôle de second à Samuel Montembeault tout autant que Jakub Dobes. Peut-être même qu’il serait meilleur dans ce rôle que dans celui de parrain de Jacob Fowler avec le Rocket.
Car avec sa feuille de route et les succès de l’an dernier, Kahkonen réclamera peut-être trop de matchs dans la Ligue américaine. Ce qui ralentirait le développement de Fowler avec le club-école.
Un duo Dobes-Fowler pourrait partager le travail de façon équitable. Ce qui servirait la cause du développement des deux jeunes gardiens. Mais Fowler devra être priorisé.
Samuel Blais? Il ne faut pas minimiser son bagage d’expérience. Surtout qu’il a joué un rôle actif dans la conquête de la coupe Stanley des Blues de St.Louis en 2019.
Pas question ici de prétendre qu’il aura un impact aussi positif que Zachary Bolduc. À moins qu’il ne me fasse mentir. Mais il pourrait remplacer un Joel Armia au sein d’un quatrième trio.
Quant à Belzile, il revient au sein d’une équipe qu’il n’aurait jamais dû quitter. Ce gars-là est un exemple de sérieux et de détermination. Il était, à mes yeux, le capitaine idéal à qui confier les jeunes espoirs d’une organisation pour leur faire comprendre où ils sont rendus, et ce qui leur reste à faire pour se rendre où ils veulent se rendre.
Si on fait le décompte des activités des derniers jours :
Noah Dobson donne une nouvelle dimension à la ligne bleue du Canadien.
Zachary Bolduc également. Mais sur le flanc gauche ou le flanc droit. Sera-t-il le prochain Gallagher? Donnera-t-il aux partisans le genre de production que Josh Anderson n’a jamais été en mesure de donner? Les réponses viendront de lui.
Blais pourrait remplacer Armia… genre, comme!
Kahkonen remplace Primeau. En fait, il représente à mes yeux une amélioration sur le jeune gardien qui semblait un brin perdu avec le Canadien.
Qui remplacera Michael Pezzetta? Sans rien enlever à ce très bon soldat et ce très solide joueur d’équipe, plusieurs candidats sauteront sur l’occasion de le remplacer.
Ça nous laisse Christian Dvorak?
Critiqué souvent injustement par les partisans du Canadien et plusieurs de mes collègues, Dvorak était un centre très utile à Montréal. Il le sera encore à Philadelphie.
Mais si Daniel Brière était prêt à lui offrir 5,4 millions $ pour un an, il était clair depuis longtemps que le Canadien ne serait jamais aussi généreux.
Qui disputera les mises en jeu à sa place? Et surtout qui sera aussi efficace qu’il l’était?
Ces questions ne sont pas évidentes à répondre.
Jake Evans est le candidat logique. Owen Beck pourrait aussi être un candidat éventuellement.
Mais il est clair que le Canadien, en plus de toujours être à la recherche d’un centre pour remplacer Kirby Dach, devra en trouver un autre pour assumer le rôle de Dvorak.
Pendant que le Canadien cherche, je range l’ordinateur pour saisir les bâtons de golf. Bon été à tous et à toutes. Profitez-en bien!
On reconnecte en septembre dès l’ouverture du camp d’entraînement.
La course comme remède à l'absence d'Alexander?
Tue, 1 Jul 2025 20:40:00 +0000
MONTRÉAL – Davis Alexander n’est pas le deuxième centre recherché par le Canadien et il ne devrait pas non plus être le quart-arrière des Alouettes de Montréal pour un deuxième match de suite.
On plaisante puisque Danny Maciocia, le directeur général des Alouettes, a joué le jeu en commentant les acquisitions effectuées par le Canadien.
Bien sûr, Maciocia réalise que le hockey retient l’attention ces jours-ci. Cela dit, le dossier du quart-arrière est crucial pour les Alouettes et ils semblent avoir choisi d’opter pour une prudence logique.
La semaine dernière, Alexander n’avait pas été en mesure de s’entraîner. Cette fois, il était présent au terrain, mais il n’a effectué aucune répétition et il a quitté la séance avant la fin.
Ce serait périlleux de précipiter son retour, samedi lors de la visite des Lions, puisque les Alouettes vont ensuite bénéficier d’une semaine de répit. En renouant avec l’action seulement le 17 juillet contre Toronto, Alexander aura eu près d’un mois pour améliorer la condition de sa blessure à la cuisse gauche.
« On va voir, on aborde les choses une journée à la fois. Mais il n’est pas remis autant qu’on le souhaiterait et on ne veut pas précipiter son retour. S’il ne s’entraîne pas au cours des prochains jours, il ratera un deuxième match. On a une semaine de répit après ce match et on sait qu’il sera prêt ensuite », a commenté l’entraîneur-chef Jason Maas qui n’a pas tenté de cacher son jeu cette fois.
Par conséquent, le vétéran McLeod Bethel-Thompson pourra se reprendre et il s’agira de son premier départ devant ses nouveaux partisans.
« J’ai encore mal au ventre, il n’est pas question de digérer le dernier match. C’était une soirée frustrante, l’attaque n’a pas fonctionné comme on le souhaitait. Oui, on s’est souvent tirés dans le pied, mais il faut tirer les leçons et mieux jouer », a réagi le quart de 36 ans à propos du revers de 35-17 à Hamilton.
À la conclusion de la partie, Bethel-Thompson est allé se réfugier dans la zone des buts. Il s’est agenouillé et il y est demeuré pendant de longs instants à encaisser le coup et la déception. Quelques coéquipiers dont James Letcher et Kabion Ento sont venus lui remonter le moral.
« J’étais très frustré et ça va de soi après une telle prestation offensive. Je n’étais pas content de ma performance et ce n’est jamais agréable de perdre. Il faut investir le travail et revenir plus fort », a témoigné le vétéran qui désire ardemment démontrer sa vraie nature dès le match suivant.
« Pour être entièrement reconnaissant, il faut avoir été incapable de réussir son plus grand souhait. Ça m’est arrivé au dernier match et j’en retiens des leçons. Je suis excité de démontrer ce qu’on peut accomplir comme attaque », a-t-il soulevé.
Victime de deux interceptions et d’un échappé menant à un touché, Bethel-Thompson n’était pas à son meilleur et il ne s’est pas défilé.
« J’assume le blâme, c’est ainsi que ça fonctionne comme quart-arrière et je n’ai aucun problème avec ça. Je chéris cette occasion et je veux corriger le tir », a-t-il lancé avec son regard perçant.
Son entraîneur a légèrement tenu à tempérer les choses.
« Il pourra mieux faire à quelques chapitres, mais c’est la réalité pour toute l’unité offensive. Le blâme repose toujours sur le quart-arrière, mais il n’est pas l’unique responsable », a noté Maas.
Le DG a sonné plus agacé par la performance offensive.
« En attaque, on a été ordinaires … Il y a eu de bonnes choses, mais d’autres que je n’ai pas aimées. On a du travail à faire, on a eu plusieurs réunions. Notre groupe est motivé, on aimerait gagner le prochain match. De cette façon, on aurait un dossier de 4-1 avec la pause et on pourrait se préparer pour le match contre Toronto », a décrit Maciocia.
Trop peu de courses pour les Alouettes
Pour aider la cause de Bethel-Thompson, il aurait fallu que l’attaque terrestre soit au rendez-vous. Cependant, elle a été limitée 10 petites courses dont 5 par les quarts (Bethel-Thompson et Caleb Evans).
Ainsi, les porteurs Sean Thomas Erlington, Travis Theis et Stevie Scott ont obtenu un total combiné de cinq portées.
« On s’est éloignés un peu de notre plan de match. C’est frustrant avec les porteurs de ballon qu’on a au sein de l’équipe. On peut corriger des aspects incluant la sélection de jeux. On voulait employer les trois porteurs puisque Sean n’avait pas pratiqué durant la semaine », a commenté Maas alors des options permettent au quart de décocher une passe même si le jeu initial était une course.
En terminant, Maas a vanté le « guerrier » Thomas Erlington qui s’est entraîné mardi avec une orthèse à un genou.
Un tremplin vers le top-6 pour Bolduc, des attentes réalistes
Tue, 1 Jul 2025 18:00:00 +0000
COLLABORATION SPÉCIALE
Après avoir fait l’acquisition de Noah Dobson la semaine dernière, Kent Hughes continue de remodeler le Canadien, cette fois en allant chercher le jeune Zachary Bolduc des Blues de St. Louis en retour de Logan Mailloux.
Avec Dobson du côté droit qui s'ajoute à Alexandre Carrier et éventuellement David Reinbacher, il était difficile de voir une place pour Mailloux dans les plans d’avenir du CH. Avec un marché de joueurs autonomes très mince chez les défenseurs droitiers, Hughes a décidé de miser sur la valeur de Mailloux immédiatement.
Avant de commencer, il faut mettre une chose au clair: Bolduc n’est probablement pas le deuxième centre que recherche le CH. Il a joué au centre à ses deux premières saisons dans la LHJMQ, mais ses deux dernières saisons juniors étaient à l’aile. Il s’est aussi retrouvé à l’aile à ses deux premières saisons professionnelles, ne participant qu’à 16 mises en jeu en 97 matchs, en remportant 6. Il a dit à sa conférence de presse qu’il est ouvert à tout et pourrait jouer au centre si le Canadien le demande, mais je m'attends à le voir à l’aile.
Bon, maintenant que c’est dit, qu’est-ce que Zachary Bolduc apporte au CH? Évidemment, acquérir un « p’tit gars de chez nous » va plaire à plusieurs partisans, surtout un qui apporte du jeu physique à la formation, avec plus de 100 coups d’épaule l’an dernier. Mais Bolduc est plus qu’un simple joueur d’énergie. Il était une vedette pour les Remparts, marquant au moins 50 buts et 99 points à ses deux dernières saisons juniors, après avoir vu ses deux premières années perturbées par la Covid. Un choix de 1er tour, 17e au total, en 2021 par les Blues, il s’est taillé une place permanente dans la LNH l’an dernier et a brillé en temps limité pour les Blues.
Jouant principalement sur les 3e et 4e trios, Bolduc a été limité à seulement 12:48 de temps de glace par match. Ça ne l’a pas empêché d’être un des attaquants les plus efficaces de la LNH, relativement au temps de glace. Parmi les joueurs qui ont disputé moins de 13 minutes par match l’an dernier, il s’est classé 1er en buts (19), points (36), buts en avantage numérique (7), et différentiel (+20). Il a aussi terminé 1er chez les Blues en % de buts attendus pour, avec plus de 56% des opportunités en faveur de St. Louis lorsqu’il était sur la glace à forces égales.
En fait, chacun des 6 attaquants qui ont passé au moins 80 minutes avec lui s’est retrouvé au-dessus de 52% à ce chapitre. Son jeu physique sera un atout en échec avant, alors qu’il s’est classé top-10 en rondelles récupérées en zone offensive par 20 minutes de jeu, et devrait apporter beaucoup d’énergie dans la formation. Il a aussi bien paru en avantage numérique en fin de saison. Évoluant principalement dans le haut de l’enclave, il a marqué 6 buts sur l’attaque massive du 13 mars à la fin de la saison, à égalité au premier rang de la LNH avec Kevin Fiala. Il apporte plusieurs des éléments qu’Emil Heineman offrait au CH l’an dernier et devrait être une pièce importante de la 2e vague l’an prochain.
Évidemment, avec le prix payé, Montréal s’attend à ce que Bolduc soit plus qu’un simple joueur de profondeur. Il devrait assurément voir son temps de jeu grimper et a le potentiel d’évoluer dans le top-6 de Montréal, surtout s’il peut bâtir sur son excellent jeu lors de ses rares présences dans le haut de la formation avec les Blues. En un peu plus de 90 minutes avec Robert Thomas, le centre numéro un de l’équipe, St. Louis a marqué 7 buts et en a accordé seulement 3, avec plus de 63% des buts attendus en leur faveur. Ce sont des signes encourageants et montre qu’il a le potentiel d’évoluer dans le top-6 et suivre le rythme des meilleurs joueurs de l’équipe. Bolduc a une opportunité en or de prendre un pas vers l’avant pour une équipe qui recherche du support offensif derrière son premier trio et ne devrait pas manquer de motivation en jouant pour son équipe d’enfance, en plus d’être à la dernière année de son contrat recrue.
Bolduc se joint à une liste grandissante de joueurs de moins de 26 ans à Montréal. Le poste de 2e centre reste encore un point d’interrogation, mais une chose est certaine, le Canadien sera une équipe excitante soir après soir cette saison.
Une transaction qu'on attendait à Montréal
Sun, 29 Jun 2025 14:32:00 +0000
Suivez dès 11 h mardi notre émission spéciale pour l'ouverture du marché des joueurs autonomes sur toutes nos plateformes.
COLLABORATION SPÉCIALE
Noah Dobson est officiellement un membre du Canadien de Montréal.
Après avoir été trop souvent meilleur deuxième dans la course aux gros noms sur le marché pendant l’ère Bergevin, Kent Hughes a complété la plus grosse transaction depuis qu’il est en poste, envoyant deux choix de premier tour ainsi qu’Emil Heineman aux Islanders de New York.
Ça fait longtemps que l’on sentait ce genre de transaction arriver. J’en ai parlé l’an dernier et rien n’avait changé depuis. Trente choix au repêchage fait en trois ans, douze cette année, et neuf autres l’an prochain, en plus des nombreux jeunes joueurs déjà dans l’organisation, il n’allait jamais y avoir assez de place pour tout le monde. Combiner quelques-uns de ces atouts dans une transaction était inévitable.
« Il y a une raison pour laquelle, dans les années précédentes, qu’on a accumulé beaucoup de choix», a dit Kent Hughes en conférence de presse après l’échange, «c’est pour nous mettre en position de payer ce qu’on a besoin de payer pour obtenir un joueur du calibre de Noah. »
Les 16e et 17e choix avaient peu de chance d’avoir un impact dans les deux ou trois prochaines années et Hughes a réussi à garder David Reinbacher, Michael Hage, Logan Mailloux, et Jacob Fowler, ses quatre meilleurs espoirs. Heineman a montré de belles choses à Montréal comme recrue, avec un excellent tir et du jeu physique sur un 4e trio efficace en début de saison, mais il est loin d’être irremplaçable. Owen Beck, Joshua Roy, Oliver Kapanen, Florian Xhekaj, et plusieurs autres cognent à la porte de la LNH et sont prêts à remplir ce vide dans l’alignement, et c’est sans compter les ajouts potentiels sur le marché des joueurs autonomes ou via transaction au cours des prochaines semaines.
Alors, maintenant que cet échange a finalement eu lieu, qu’est-ce que Noah Dobson apporte au Canadien?
Un monstre à deux têtes
Un défenseur droitier de 6’4, Dobson a déjà plusieurs atouts qui sont très recherchés par les directeurs généraux de la LNH avant même de mettre un patin sur la glace. On n’a qu’à regarder les Sabres de Buffalo, qui ont, selon Frank Seravalli, refusé plusieurs offres plus riches pour JJ Peterka parce qu’ils préféraient mettre la main sur Michael Kesselring, un défenseur droitier format géant.
Offensivement, Dobson s’est déjà établi comme l’un des défenseurs les plus productifs du circuit Bettman, se classant 10e en points chez les défenseurs (5e chez les droitiers) depuis 2021-22, culminant avec 70 points en 2023-24. Même ses 39 points l’an dernier, un total décevant par rapport aux attentes, n'auraient été devancés que par Lane Hutson chez le Canadien, alors que Mike Matheson (31 points) était le seul autre arrière à franchir le cap des 20. Il a aussi marqué 10 buts ou plus lors dans chacune des quatre dernières saisons et est 8e en tirs cadrés au cours de cette période.
Il apporte une option de tir de la ligne bleue que le CH n’a pas quand Hutson contrôle le jeu en attaque. Je ne m’attends pas à voir Dobson se rapprocher du point par match si Hutson demeure le seul défenseur sur la première vague d’avantage numérique, mais Dobson demeure top-15 en points à forces égales au cours des quatre dernières saisons, il n’est pas entièrement dépendant de l’attaque à cinq. Son arrivée donne aussi une opportunité rare à Martin St-Louis.
Quand David Reinbacher sera prêt à se glisser dans le top-4, des duos Hutson-Reinbacher et Guhle-Dobson permettraient au CH d’avoir un défenseur qui bouge la rondelle à un niveau élite pour 45 des 60 minutes chaque soir, voire même plus. C’est plus de deux périodes complètes par match où tu as un quart-arrière de premier plan pour relancer l’attaque, tout en gardant un solide défenseur défensif à leur côté en tout temps, de quoi donner des maux de tête aux entraîneurs adverses.
Défensivement, son différentiel de -16, le pire de sa carrière, n’est pas idéal au premier coup d’oeil, mais ça inclut 20 buts accordés dans un filet désert, contre seulement cinq marqués par les Islanders. New York a eu le dessus sur ses adversaires avec 50,9% des buts attendus en leur faveur lorsqu’il était sur la glace à forces égales. Autrement dit, ils ont généré plus d’opportunités qu’ils en ont accordé quand Dobson est présent. Ses chiffres défensifs sont aussi plus que respectables, surtout pour un joueur à caractère offensif.
Oui, il y a des erreurs qui font mal et peuvent se faire jouer en boucle sur Twitter, mais c’est quelque chose d’inévitable avec son style de jeu. Tous les joueurs qui peuvent créer de l’attaque de façon aussi dynamique doivent prendre des risques, et certaines de ces décisions vont inévitablement mener à de mauvais revirements et des buts de l’autre côté par occasion. David Savard avait un taux de revirement plus bas que Lane Hutson l’an dernier, après tout. Il n’est pas le plus physique malgré son gabarit, donnant moins d’un coup d’épaule par match en moyenne au cours de sa carrière. Il se sert plutôt de sa longue portée en utilisant bien son bâton pour briser les jeux adverses, que ce soit en harponnant la rondelle ou en se positionnant dans les lignes de passes.
À 25 ans, Noah Dobson se greffe à la perfection dans la fenêtre d’opportunité du Canadien. Il est quelques mois plus jeune que Nick Suzuki et il sera à l’apogée de sa forme pour la majorité du contrat de 8 ans qu’il a reçu. Un salaire de 9,5 M$ est évidemment plutôt riche et devient immédiatement l’entente à long terme le plus lucratif sur la masse salariale du Canadien, mais avec le plafond salarial qui va grimper de façon significative au cours des prochaines années, ça devient rapidement beaucoup plus intéressant. Avec un plafond de 113,5 millions $ en 2027-28, la 3e année de l’entente, son salaire devient l’équivalent d’un peu moins de 8 millions $, et le cap devrait continuer de croître lors des années suivantes.
Kent Hughes est loin d’avoir terminé son été, alors que Montréal recherche toujours de l’aide dans son top-6, et surtout au poste de deuxième centre, mais il a commencé avec un coup de circuit. Si c’est un signe à venir pour le reste de la saison morte, j’ai hâte de voir ce que lui et Jeff Gorton cuisinent.
Maya Labad revient à la maison pour inspirer les jeunes filles
Sun, 29 Jun 2025 11:45:00 +0000
L’attente commençait à se prolonger pour la Québécoise Maya Labad mardi soir.
Meilleure espoir de la Belle Province pour le repêchage de la LPHF, la native de Mascouche ne pensait pas être toujours en attente une fois venu le 36e choix de l’encan, au cinquième tour.
Puis, elle a vu la légende vivante Marie-Philip Poulin monter sur la scène, flanquée de Danièle Sauvageau, une autre grande du hockey féminin. Cette fois, l’attente était terminée.
Comme le veut un proverbe français, la patience est amère, mais son fruit est doux.
« Au début, ça n’avait pas de sens, je n’en revenais pas! Que Montréal me choisisse et que Marie-Philip nomme mon nom, c’était vraiment plaisant. Ça fait longtemps que je suis partie de la maison, donc pouvoir revenir à la maison et pouvoir jouer devant ma famille et mes amis, ça va être le fun », de livrer Labad dans une entrevue avec le RDS.ca.
« Quand on regardait les simulations de repêchage, j’étais classée en troisième ou en quatrième ronde, donc c’est certain que j’avais un peu d’attentes. Je commençais à être stressée un peu parce que mon nom ne sortait pas, mais au final, ce n’était pas important, c’est simplement un numéro. Je voulais seulement être repêchée et avoir la chance de jouer. »
Cette chance, elle l’a maintenant puisque cette sélection, aussi impressionnante soit-elle, marque le début d’un nouveau chapitre avec la transition des niveaux universitaires vers les professionnelles.
De son propre aveu, Labad confie que le saut dans la LPHF peut donner le vertige. Après tout, « ce sont les meilleures au monde qui sont dans l’équipe, donc c’est un peu gênant d’arriver » dans l’équipe, pour reprendre les mots de Labad.
Les prochaines étapes de sa carrière auront peut-être l’effet d’un épeurant saut dans le vide pour Labad, mais les vétéranes ont pris soin de jouer le rôle d’un grand filet protecteur pour ralentir cette chute.
Après sa sélection, Labad a partagé un moment avec des membres de la Victoire, dont Laura Stacey, Poulin, Ann-Renée Desbiens, Erin Ambrose et Amanda Boulier.
« Elles nous ont mis à l’aise et elles m’expliquaient de quelle manière se déroulent les choses. Comme je viens de Montréal, les filles m’ont invité à m’entraîner avec elles si je voulais ou à leur écrire si j’avais des questions. J’avais l’impression que je faisais déjà partie de la famille. »
Et comme dans une famille, les grandes soeurs ont un rôle de modèle important pour les plus jeunes.
Autrefois inspirée par celles qui sont maintenant ses nouvelles coéquipières, Labad a maintenant l'intention de devenir un modèle à son tour pour les jeunes filles québécoises. C'est d'ailleurs un rôle qu'elle embrasse déjà auprès des jeunes qui suivent ses traces avec les Pionnières de Lanaudière (AA) et les Étoiles de Laurentides-Lanaudière (AAA).
« Déjà avant d’être repêchée, j’étais un modèle pour les jeunes filles, comme celles qui jouent pour les Pionnières ou les Étoiles, elles me voient un peu comme un modèle. De savoir que je peux être un modèle pour encore plus de personnes, c’est quand même gros. »
Prête à contribuer offensivement
Labad a encore en tête l'accumulation d'expériences qui lui ont permis de véritablement aspirer à davantage qu'un passe-temps dans l'univers du hockey lorsqu’elle est questionnée sur son parcours.
En l'espace de quelques années, Labad a profité d’une grande croissance en représentant le Québec, le Canada, les Islanders de John Abbott au niveau collégial et finalement les Bobcats de Quinnipiac dans la NCAA.
« Quand j’ai fait la transition chez les filles, je voyais qu’il y avait quelque chose. Il n’y avait pas la ligue actuelle, mais il y avait d’autres ligues. C’est à ce moment que je suis tombée en amour et que j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose plus loin », assure Labad sur la possibilité de gagner sa vie avec le hockey.
Les années suivantes ont été vouées entièrement à son développement. Privée d’une cinquième année universitaire en raison de la COVID-19, Labad a conclu son séjour en sol américain avec 98 points en 147 rencontres dans la NCAA.
Son coup de patin et son jeu physique sont maintenant au sommet de la liste de facettes à améliorer afin de s’établir dans la LPHF, mais elle revient tout de même grandie de son expérience avec les Bobcats.
« Les gars n’ont pas le temps de s’entraîner parce qu’ils sont sur la route, alors qu’on avait une routine, explique Labad sur son développement universitaire. On pouvait s’organiser davantage. On passait du temps à travailler sur nos skills le matin, ensuite on s’entraînait et la période de récupération était importante aussi. On jouait avec ou contre les meilleures d’un peu partout. »
« Je me vois certainement avoir un rôle plus offensif [avec la Victoire]. Je suis assez rapide, donc je vais amener plus de vitesse et je n’ai pas peur d’aller au filet, c’est de cette manière que je marque mes buts », de visualiser Labad, confiante de pouvoir remercier la Victoire de sa sélection à sa manière.
Avec Dobson, le CH confirme que le futur c’est maintenant!
Sat, 28 Jun 2025 03:43:00 +0000
Les joueurs du Canadien ont fait mentir leurs nombreux détracteurs en accédant aux séries le printemps dernier.
En s’inclinant en cinq petites parties aux mains des Capitals de Washington, Martin St-Louis et ses joueurs ont toutefois démontré qu’ils avaient besoin d’aide pour faire plus qu’un simple acte de présence en séries.
Et comme les Caps ont ensuite été éclipsés facilement par des Hurricanes qui se sont fait varloper à leur tour par les éventuels champions de la coupe Stanley, l’aide devait venir le plus rapidement possible pour que le Tricolore puisse être vraiment pris au sérieux la saison prochaine à titre club non seulement en mesure d’accéder aux séries, mais capable de franchir la première ronde. Et qui sait, peut-être la deuxième…
Les 16e et 17e choix aux repêchages n’allaient pas aider la cause du Canadien dès l’an prochain. Pas plus qu’Emil Heineman qui a démontré de belles aptitudes, oui! Mais qui n’a pas donné l’impression de pouvoir faire une grande différence.
Noah Dobson aidera le Canadien dès l’an prochain en consolidant un noyau qui devient de plus en plus solide. Autant à la ligne bleue qu’à l’attaque. Et il aidera la cause du Tricolore pour les sept saisons qui suivront.
Non! L’arrivée de Dobson ne permet pas de promettre une 25e coupe Stanley pour le Canadien. Mais attention : si Connor McDavid et Leon Draisaitl ne sont pas en mesure de promettre une coupe aux Oilers, il serait ridicule de réclamer à Noah Dobson de le faire.
J’espère que nous serons tous d’accord là-dessus.
Mais ce gros défenseur qui, à 25 ans, arrive à maturité et amorce les meilleures années de sa carrière renforce grandement le côté droit de la brigade défensive du Canadien. Un côté droit qui avait grand besoin d’être renforcé.
Plus de 20 minutes de grande qualité
Dobson est bien meilleur que les 39 points qu’il a récoltés l’an dernier avec les Islanders le laissent croire. Déjà lents et vieux, les Islanders ont été décimés par les blessures. Le collègue Éric Leblanc a aussi confirmé sur RDS.ca que le défenseur et son entraîneur-chef Patrick Roy n’étaient pas toujours sur la même longueur d’onde. Ça ne l’a pas aidé à obtenir du temps d’utilisation de grande qualité en avantage numérique.
Est-il capable d’égaler, voire de surpasser, les 70 points (60 mentions d’aide) récoltés il y a deux ans?
L’avenir le dira.
Surtout s’il est mesure de faire produire la deuxième unité d’attaque massive derrière celle que pivotera Lane Hutson. À moins que Martin St-Louis ne décide de placer Hutson et Dobson aux deux pointes en supériorités numériques. Au moins de temps en temps. Soit pour relancer l’attaque massive. Soit pour déstabiliser les spécialistes du désavantage numérique de leurs adversaires.
Défensivement?
Noah Dobson ne menacera jamais Gustav Forsling, Jaccob Slavin et les meilleurs défenseurs défensifs de la LNH. Il est facile de trouver des séquences de jeu qui mettent en vedette Dobson pour de bonnes et de moins bonnes raisons. C’est vrai pour tous les joueurs de la LNH. Même les meilleurs. Il est donc important de consommer ces séquences avec prudence et d’afficher un brin de retenue dans les grandes conclusions qu’elles pourraient nous inciter à établir.
Cela dit, je crois qu’il est facile et prudent à la fois de soumettre que Dobson offrira sans l’ombre d’un doute entre 21 et 23 très bonnes minutes de hockey au Tricolore à la droite d’un Kaiden Guhle par exemple.
Pourquoi je le place tout de suite avec Guhle? Car j’espère voir Guhle et Lane Hutson s’installer une fois pour toutes à la gauche et jouer de leur côté fort.
Un duo Hutson-Dobson en attaque massive certainement. À cinq contre cinq? Je ne vois pas pourquoi Martin St-Louis les regrouperait. Il gaspillerait des munitions offensives.
Qui placer à la droite de Lane Hutson alors? Je suis déjà prêt à octroyer ce poste à David Reinbacher. Mais sera-t-il prêt dès cette année?
Ce sera à lui et à la qualité du jeu qu’il offrira de répondre à cette question.
S’il n’est pas prêt?
Matheson : à Montréal ou ailleurs?
Le Canadien devra garder Mike Matheson plus longtemps pour profiter de son expérience, de sa très grande qualité de patineur, de son leadership et du fait qu’il est prêt à tout pour aider la cause de son équipe.
Mais derrière Hutson, Dobson, Guhle, Carrier, Matheson et bientôt Reinbacher, le Canadien compte sur Arber Xhekaj et Jayden Struble qui sont prêts à jouer sur une base régulière au sein d’un troisième duo. Sans oublier Adam Engstrom et Logan Mailloux qui attendent l’occasion de s’installer à la ligne bleue du Tricolore.
Dès que Reinbacher sera prêt où que l’un des autres jouera du coude avec assez de conviction et de qualité pour confirmer qu’il mérite une place au sein du top-6, il deviendra possible de maximiser la valeur de Matheson par le biais d’une transaction.
Car en Hutson et Dobson, le Canadien compte sur des arrières capables de combler un départ éventuel de Matheson.
Plus haut salarié du CH!
Plus encore que les deux choix de première ronde – les Islanders ont réclamé l’ailier droit suédois Viktor Eklund et le défenseur canadien Kashawn Aitcheson – et Emil Heineman, c’est le contrat de huit ans à 9,5 millions $ en moyenne par année que le Canadien a accepté qui a suscité le plus de préoccupations de la part des partisans.
Oui! C’est beaucoup d’argent.
Mais Dobson demandait plus pour demeurer avec les Islanders. Et il aurait sans l’ombre d’un doute obtenu un contrat similaire sur le plan financier s’il avait décidé de profiter du marché des joueurs autonomes.
Peut-être plus. Car ce marché sera exagérément généreux en argent et en années en raison du plafond qui passe à 95,5 millions $ et qui grimpera à 113,5 millions $ dans deux ans.
Ce serait donc une erreur de comparer le salaire que touchera Dobson avec le Canadien avec ceux que touchent des défenseurs plus établis que lui dans la LNH. Qui ont fait plus que lui. Qui sont peut-être même meilleurs. Mais qui ont acheté la sécurité il y a quelques années.
Car si ces défenseurs pouvaient profiter du marché des joueurs autonomes le premier juillet, c’est 10, 11, 12 millions $ par année qu’ils toucheraient.
Le fait que Dobson devient d’un trait de crayon le plus haut salarié du Canadien ouvre la porte à Lane Hutson qui n’aura plus à se demander s’il pourra toucher un salaire plus élevé que celui de son capitaine Nick Suzuki qui était la référence chez le Tricolore jusqu’à l’acquisition de Dobson.
Est-ce que Hutson signera un contrat de huit ans? Est-ce que le CH poussera pour un contrat plus court avant d’investir plus de 80 millions $ et peut-être 85 millions $ sur son surdoué?
Difficile à dire.
Mais le contrat de Noah Dobson ouvre la porte à de nouveaux sommets financiers.
Un trou à combler au centre
Avant de couvrir immédiatement Lane Hutson d’or et de se préparer à en faire autant avec Ivan Demidov, le Canadien ne doit pas oublier qu’il a encore un trou à combler.
Il vient d’en remplir un en ajoutant Dobson sur le flanc droit, mais il doit encore remplir le trou au centre du deuxième trio. À moins que vous soyez prêts à donner une autre chance à Kirby Dach.
Mais si le futur est vraiment maintenant pour le Canadien, il ne peut attendre plus longtemps l’éclosion de Dach.
Il doit bouger… et payer!
Bon! Sam Bennett (8 ans, 64 millions $) et John Tavares ( 4 ans, 4,38 millions $) ont accepté de signer à «rabais» pour demeurer avec les Panthers et les Leafs.
Ça laisse moins de centres disponibles.
Je rêve toujours à Sidney Crosby avec le CH. Mais je n’ai jamais donné plus de 5% à 10% de chance à ce rêve de se réaliser.
Claude Giroux?
La réponse viendra bien assez vite. Lors de la deuxième journée de repêchage samedi? Avec une offre hostile? Des offres aux joueurs autonomes dès mardi?
Mais il est clair à mes yeux que si Jeff Gorton, Kent Hughes et l’état-major du Canadien ont renfloué leur brigade défensive, ils doivent maintenant faire la même chose à l’attaque.
Et s’ils y arrivent, ils mettront sur les épaules de leur entraîneur-chef Martin St-Louis et de leurs joueurs la pression de passer à la prochaine étape. De ne plus se contenter d’être dans le mix, mais d’être un club de séries. Un club qui ne se contentera pas d’un rôle de simple figurant.
Cela dit, l’acquisition de Noah Dobson, une acquisition qui est un très bon coup à bon coût, est un grand pas vers les jours meilleurs attendus depuis très (trop) longtemps par les partisans du Canadien.
Attendons la suite…
Le départ de DeBoer, la clé de voûte pour Mavrik Bourque?
Fri, 27 Jun 2025 11:00:00 +0000
Ne manquez pas notre émission spéciale sur le repêchage en direct au RDS.ca et sur Youtube, vendredi soir, dès 19 heures
VICTORIAVILLE – Mavrik Bourque est demeuré poli, mais il semble convaincu qu’il obtiendra une meilleure occasion de se faire valoir à la suite du départ de l’entraîneur-chef Peter DeBoer.
À la suite de la déconfiture des Stars de Dallas, en finale de l’Association ouest, contre les Oilers d’Edmonton, DeBoer a écopé. Comme le Québécois l’a rappelé, « pour nous, il n’y a pas d’autre objectif que la coupe Stanley où nous sommes rendus ».
Au plan personnel, Bourque a accepté un nouveau contrat, mais valide seulement pour une saison.
« C’est ce qu’ils m’ont offert, je pense que je vais avoir une meilleure opportunité pour prouver ce que je vaux. Je considère que je n’ai pas vraiment eu ma chance dans les dernières saisons », a expliqué l’attaquant de 23 ans.
Maintenant qu’il a complété sa première saison dans la LNH, Bourque parvient à mieux évaluer ce qu’il pourra accomplir. Ce contrat de courte durée ne fait qu’ajouter à sa motivation.
« C’est sûr que c’est motivant, je pense que j’ai réussi à en démontrer plus en deuxième moitié de saison. Avec une meilleure opportunité, et c’est à moi de la saisir aussi, je vais avoir une meilleure chance de bien faire », a décrit le droitier.
On a accroché Bourque dans le cadre de la Classique des champions sur les belles allées du Club de golf Victoriaville. Il était jumelé à Tristan Luneau et aux frères Miguël et Jordan Tourigny.
Les discussions de hockey s’annonçaient intéressantes entre les quatre compagnons aux grands espoirs.
À court ou moyen terme, Bourque se voit comme un attaquant du top-6 avec les Stars.
« Je l’ai fait à quelques occasions comme ailier. Je me considère comme un joueur de centre, j’aimerais y avoir ma chance au moins dans le top-9, mais je verrai selon les opportunités présentes à Dallas au camp d’entraînement. »
Le chemin impliquera un développement physique et il le fait alors qu’il parle de « bouchées doubles à l’entraînement ».
Mais il aimerait aussi évoluer dans un contexte où la communication est plus présente avec l’entraîneur-chef.
« Vers la fin, j’ai eu une bonne discussion avec l’adjoint Alain Nasreddine. Je ne veux pas trop revenir sur ce sujet, c’est dans le passé. On aura un nouvel entraîneur et je crois que ce sera différent un peu », a répondu Bourque.
Le choix de première ronde en 2020 (30e au total) sera curieux de connaître le remplaçant de DeBoer. La rumeur entourant Neil Graham, qui a été son entraîneur-chef dans le club-école des Stars, lui fait plaisir.
« Ce serait favorable pour moi. Mais, peu importe l’entraîneur, ce sera à moi de prouver que je mérite du temps de glace », a-t-il conclu.
Luneau prêt à mieux faire dans la LNH
Avant d’effectuer son premier coup de départ, Tristan Luneau a répondu à nos questions avec aplomb.
Le défenseur de 21 ans a conclu sa première saison complète au niveau professionnel. Il a disputé 6 parties avec les Ducks dans la LNH et 59 matchs avec le club-école des Gulls de San Diego.
Deux niveaux, deux constats pour le patineur originaire de Victoriaville.
« J’ai commencé l’année dans la LNH sans avoir le départ que je voulais. Dans la LAH, j’ai démontré de bonnes affaires. Je suis fier de ce que j’ai démontré dans la LAH, mais pas nécessairement dans la Ligue nationale », a-t-il reconnu.
Luneau a réalisé que « c’est un changement de naviguer dans le professionnel comparativement au junior ». Dans l’ensemble, il décrit son année comme un succès incluant une leçon.
« La plus grosse différence, c’est la constance. Quand tu arrives au niveau professionnel, tu perds ta place assez vite. Quand tu connais un moins bon match, tu es sorti de la formation. Avant que tu ne le saches, tu es de retour dans la LAH. La constance est vraiment importante et se comporter comme un professionnel. Ce sont des choses que tu apprends et tu gagnes en maturité », a-t-il décrit.
Les échos sont très positifs à propos du potentiel de Luneau qui a été repêché au 53e échelon en 2022.
Cet été, il s’assure de donner raison aux prévisions en s’entraînant fort au PEPS à l’Université Laval et sa charpente semble plus imposante.
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Le fil de presse de RDS.ca - Baseball
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Le fil de presse de RDS.ca - Impact
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Le CF Montréal se prépare à clore une séquence de sept matchs à l'étranger contre le Crew de Wilfried Nancy.Le baptême de Donadel contre un Fire relancé
Sat, 29 Mar 2025 11:00:00 +0000
À Chicago, l'embauche d'un nouvel entraîneur a fait renaître un club en déroute. Le CF Montréal tentera d'y amorcer un virage similaire.L'attitude d'abord, la tactique ensuite
Fri, 28 Mar 2025 17:33:00 +0000
Marco Donadel a donné son premier point de presse depuis qu'il a pris la relève de Laurent Courtois.L'effet Donadel se fera sentir rapidement
Thu, 27 Mar 2025 11:00:00 +0000
Waterman a mentionné qu’il fallait s’attendre à voir un CFM désireux d’être une épine dans le pied de ses adversaires.Donadel, et personne d’autre, comme « électrochoc »
Mon, 24 Mar 2025 22:35:00 +0000
L'Italien est présentement vu comme l’unique candidat à la succession permanente de Laurent Courtois.Gazdov veut pousser Sirois dès l’an prochain
Wed, 19 Mar 2025 11:00:00 +0000
Le nouveau cerbère de l’Impact a de l’ambition.Un gros test pour une défense fragile
Fri, 14 Mar 2025 15:47:00 +0000
Un duel contre D.C. United sera une belle occasion de voir ce que le CF Montréal a dans le ventre.Dix ans plus tard, les mêmes frissons
Wed, 12 Mar 2025 20:00:00 +0000
Pour les noces d'étain de son but inoubliable, Cameron Porter a fait une apparition surprise au lancement de la saison du CF Montréal.Se rassembler pour se relancer (en théorie)
Tue, 11 Mar 2025 03:03:00 +0000
Les mauvais résultats du début de saison étaient l'éléphant dans la pièce au lancement de la saison 2025 du CF Montréal.Les apprentissages d'Aleksandr Guboglo
Sat, 8 Mar 2025 12:00:00 +0000
Maxime Leconte a assisté au baptême professionnel de la nouvelle recrue du CF Montréal avec un sourire de satisfaction.Un voyage potentiellement éprouvant pour le CF Montréal
Fri, 7 Mar 2025 20:45:00 +0000
Quand il regarde les Whitecaps, Laurent Courtois voit le genre d'équipe qu'il aspire à diriger à Montréal.De l'Impact à la Premier League
Mon, 10 Feb 2025 13:30:00 +0000
Après avoir dû mettre sa carrière sur pause, Nicolas Gagnon vit le rêve : il est entraîneur des phases de jeu arrêtées au Southampton FC.« J’ai la Champions League des staffs »
Sat, 8 Feb 2025 17:08:00 +0000
Laurent Courtois cache mal son enthousiasme lorsqu’il est question des nouveaux visages qui l’entourent à sa deuxième saison à la barre du CF Montréal.« Après les playoffs, mon corps m’a lâché »
Fri, 7 Feb 2025 21:48:00 +0000
Entre une première saison éprouvante et la constitution d'un nouveau groupe d'adjoints, Laurent Courtois a peiné à décrocher durant la saison morte.Les « paris » de Giacomo Vrioni
Fri, 7 Feb 2025 11:30:00 +0000
Le niveau de confiance du nouvel attaquant du CF Montréal n'a d'égal que l'étendue de son vécu.Un « pitbull » en quête d’une nouvelle couronne
Thu, 6 Feb 2025 12:00:00 +0000
Le nouvel attaquant du CF Montréal est un homme calme et posé, mais sa personnalité change une fois sur le terrain.Nouvel objectif, nouvelles attentes pour Caden Clark
Sat, 1 Feb 2025 12:00:00 +0000
Le milieu de terrain du CF Montréal a pris goût au succès en équipe nationale. Pour y retourner, il devra continuer de produire en MLS.![]()
Le fil de presse de RDS.ca - Hockey
Pas d'offre hostile pour Byram, ce sera l'arbitrage
Mon, 7 Jul 2025 12:06:00 +0000
La décision des Sabres met ainsi fin aux possibilités de voir Byram recevoir une offre hostile.Un été tranquille au Canada... sauf pour le CH
Sun, 6 Jul 2025 23:59:00 +0000
Résumé des saisons mortes des équipes canadiennes de la LNH.Les Sea Dogs modernisent leur image
Sun, 6 Jul 2025 15:32:00 +0000
Les Sea Dogs de Saint John ont présenté un nouveau logo et des chandails revisités, samedi.Les Caps offrent une saison de plus à Lapierre
Sun, 6 Jul 2025 14:13:00 +0000
Le Québécois a signé une entente à un volet d'une valeur de 850 000 $.Un contrat de 2 ans à un volet pour Dobes
Sun, 6 Jul 2025 13:01:00 +0000
L’entente rapportera en moyenne 965 000 $ par campagne au gardien.Les négociations entre Struble et le CH en arbitrage
Sat, 5 Jul 2025 20:47:00 +0000
L'arrière de 23 ans est sans contrat depuis le 1er juillet et le Tricolore a exercé son offre qualificative.Deux autres saisons pour Voronkov à Columbus
Sat, 5 Jul 2025 18:50:00 +0000
L'attaquant touchera en moyenne 4,175 M$ pas saison.Misa aura sa chance au camp des Sharks
Sat, 5 Jul 2025 17:58:00 +0000
L'équipe lui donnera l'opportunité de se tailler une place dans la formation en 2025.Bob Hartley de retour dans la KHL
Sat, 5 Jul 2025 17:48:00 +0000
Il prendra les commandes du Lokomotiv de Yaroslavl.Ehlers était mûr pour un changement de culture
Sat, 5 Jul 2025 17:03:00 +0000
Après 10 saisons avec les Jets de Winnipeg, Nikolaj Ehlers est prêt pour un nouveau départ avec les Hurricanes de la Caroline.Espoir du CH : Radkov jouera avec l'Armada
Sat, 5 Jul 2025 15:46:25 +0000
Le gardien a été un choix de 3e ronde du Tricolore au dernier repêchage.Xavier Simoneau reste avec le Rocket
Sat, 5 Jul 2025 14:03:00 +0000
L'attaquant a signé un contrat d'une saison à un volet valide pour la Ligue américaine.Après le choc, les grands espoirs pour Lauzon
Fri, 4 Jul 2025 12:00:00 +0000
Le défenseur québécois ne souhaitait pas quitter les Predators, mais un monde de possibilités s'ouvre avec les Golden Knights.Des éloges inattendues pour Luke Mittelstadt
Fri, 4 Jul 2025 11:00:00 +0000
Vous souvenez-vous de Luke Mittelstadt ? Ce défenseur repêché en 7e ronde en 2023 par le CH s’est pourtant attiré de grands éloges au camp de perfectionnement.Justin Carbonneau s'arrange pour que l'on retienne son nom
Thu, 3 Jul 2025 23:47:00 +0000
Carbonneau a retenu l'attention au camp de développement des Blues.Matthew Schaefer a impressionné Patrick Roy
Thu, 3 Jul 2025 21:42:17 +0000
Matthew Schaefer a passé la semaine avec les Islanders de New York en plus de goûter à un premier bain de foule qui l'a laissé sans voix.Les gagnants et perdants après la frénésie
Thu, 3 Jul 2025 21:01:00 +0000
Voici les équipes qui se sont démarquées, et celles qui ont moins bien fait, selon notre collaborateur Martin Biron.Nikolaj Ehlers prend le pari des Hurricanes
Thu, 3 Jul 2025 18:43:00 +0000
Ehlers est âgé de 29 ans et il est un joueur qui a montré une belle constance dans les dernières années offensivement. Il a toutefois été ralenti par des blessures.Hage doit être indulgent; Mooney saisit le moment
Thu, 3 Jul 2025 18:25:00 +0000
Hage et Mooney ont été, sans équivoque, les deux joueurs les plus impressionnants au camp de perfectionnement du Canadien.Rare bagarre au camp de développement des Leafs
Thu, 3 Jul 2025 17:52:00 +0000
Rhett Parsons et Matthew Hlacar ont jeté les gants.![]()
Le fil de presse de RDS.ca - Canadiens
Un été tranquille au Canada... sauf pour le CH
Sun, 6 Jul 2025 23:59:00 +0000
Résumé des saisons mortes des équipes canadiennes de la LNH.Un contrat de 2 ans à un volet pour Dobes
Sun, 6 Jul 2025 13:01:00 +0000
L’entente rapportera en moyenne 965 000 $ par campagne au gardien.Les négociations entre Struble et le CH en arbitrage
Sat, 5 Jul 2025 20:47:00 +0000
L'arrière de 23 ans est sans contrat depuis le 1er juillet et le Tricolore a exercé son offre qualificative.Espoir du CH : Radkov jouera avec l'Armada
Sat, 5 Jul 2025 15:46:25 +0000
Le gardien a été un choix de 3e ronde du Tricolore au dernier repêchage.Des éloges inattendues pour Luke Mittelstadt
Fri, 4 Jul 2025 11:00:00 +0000
Vous souvenez-vous de Luke Mittelstadt ? Ce défenseur repêché en 7e ronde en 2023 par le CH s’est pourtant attiré de grands éloges au camp de perfectionnement.Hage doit être indulgent; Mooney saisit le moment
Thu, 3 Jul 2025 18:25:00 +0000
Hage et Mooney ont été, sans équivoque, les deux joueurs les plus impressionnants au camp de perfectionnement du Canadien.Bolduc donnera une nouvelle vie à un numéro familier
Thu, 3 Jul 2025 14:31:00 +0000
Bolduc portera le no 76 avec le CH.Une saison de plus pour Trudeau avec MTL
Thu, 3 Jul 2025 14:01:00 +0000
Le défenseur de 22 ans reste avec l'organisation du Canadien.Il est où le 2e centre? Il est là
Thu, 3 Jul 2025 11:00:00 +0000
Il est où le 2e centre, il est où? Il est là. Michael Hage a beau prétendre ne pas trop écouter ce qui se dit dans les médias, il s'habitue à ce refrain prometteur à son égard.L’immense sourire de Little John Mooney
Wed, 2 Jul 2025 20:03:00 +0000
Il donne l’impression de se retrouver dans une équipe prédestinée pour lui.Aatos Koivu veut écrire sa propre histoire
Wed, 2 Jul 2025 19:06:00 +0000
Aatos Koivu a émis ce souhait avec humilité.Le CH préserve Farrell et embauche Del Gaizo
Wed, 2 Jul 2025 17:00:00 +0000
Del Gaizo a pris part à 46 matchs avec les Predators cette saison.Un nouveau contrat pour Cayden Primeau avec les Hurricanes
Tue, 1 Jul 2025 23:45:00 +0000
Cette transaction marque la fin d'un parcours en montagnes russes dans l'uniforme des Canadiens pour Primeau depuis sa sélection au 7e tour du repêchage de 2017.Bolduc, Blais, Kahkonen : en attendant le 2e centre
Tue, 1 Jul 2025 22:27:00 +0000
L’acquisition de Zachary Bolduc représente toutefois à mes yeux bien plus qu’un prix de consolation en marge de l’incapacité de « trouver » un deuxième centre.« Je voyais qu'il y avait une congestion à la défense »
Tue, 1 Jul 2025 19:33:00 +0000
Échangé aux Blues, Logan Mailloux a été victime des atouts et des besoins du CH.Un tremplin vers le top-6 pour Bolduc, des attentes réalistes
Tue, 1 Jul 2025 18:00:00 +0000
Zachary Bolduc pourrait passer au prochain niveau avec le Canadien.De nouvelles munitions, et un trou à boucher pour Kent Hughes
Tue, 1 Jul 2025 17:49:00 +0000
Kent Hughes a effectué plusieurs mouvements importants.Blais et Belzile à la maison; Kahkonen pour la « compétition »
Tue, 1 Jul 2025 17:23:00 +0000
Blais et Kahkonen ont accepté des contrats d'un an avec le Tricolore.Bolduc à Montréal, du surplus contre un besoin
Tue, 1 Jul 2025 15:53:00 +0000
La transaction pour Zachary Bolduc a laissé de très bonnes impressions chez les observateurs.Dobson changera de numéro avec le Canadien
Tue, 1 Jul 2025 13:46:00 +0000
Le nouveau défenseur du CH effectuera un retour aux sources avec Montréal![]()
Le fil de presse de RDS.ca - LHJMQ
Les Sea Dogs modernisent leur image
Sun, 6 Jul 2025 15:32:00 +0000
Les Sea Dogs de Saint John ont présenté un nouveau logo et des chandails revisités, samedi.Espoir du CH : Radkov jouera avec l'Armada
Sat, 5 Jul 2025 15:46:25 +0000
Le gardien a été un choix de 3e ronde du Tricolore au dernier repêchage.L'Armada repêche un espoir du Canadien
Wed, 2 Jul 2025 15:38:00 +0000
Arseni Radkov a été sélectionné au 33e rang du repêchage européen de la LCH mercredi.Les équipes de la LNH lancent les invitations dans la LHJMQ
Mon, 30 Jun 2025 00:54:00 +0000
Au moins six joueurs juniors des équipes de la LHJMQ ont reçu des invitations à participer à des camps de développement dans la LNH.Misa rejoint Celebrini; Frondell complète le top-3
Fri, 27 Jun 2025 23:00:00 +0000
Notre résumé de la 1re ronde du repêchage de la LNH.Alex Huang rejoindra l'Université Harvard
Sun, 15 Jun 2025 19:01:00 +0000
Il rejoindra l'Université Harvard pour la saison 2026-2027.Lancement des bourses Dominique Dubuc
Thu, 12 Jun 2025 09:49:00 +0000
Une initiative destinée à honorer la mémoire et l’engagement remarquable de Dominique Dubuc, une collègue dévouée du Cégep à distance, décédée en janvier dernier.Alexis Joseph espère dominer dans la LHJMQ
Tue, 10 Jun 2025 22:45:00 +0000
« Je souhaite continuer dans cette voie pour devenir un meilleur joueur sur 200 pieds pour être dominant au prochain niveau. »Le Phoenix tente sa chance avec le fils de Martin St-Louis
Sat, 7 Jun 2025 16:35:00 +0000
St-Louis a été sélectionné au 122e rang du repêchage de la LHJMQ.Alexis Joseph, premier élu de la LHJMQ
Fri, 6 Jun 2025 23:38:00 +0000
Les Sea Dogs ont repêché Alexis Joseph, 15 ans, qui a été l'auteur de 23 buts et 33 passes en 42 parties avec le Collège Esther-Blondin.La LHJMQ modifie la formule de ses séries
Fri, 6 Jun 2025 19:13:00 +0000
Le premier tour continuera d’être disputé au sein des associations Est et Ouest. Cependant, les confrontations seront désormais déterminées en fonction des positions au classement général à partir de la deuxième ronde.Les Eagles trouvent le remplaçant de Louis Robitaille
Thu, 5 Jun 2025 18:02:00 +0000
L'équipe a embauché Jason Clarke pour succéder à Louis Robitaille derrière le banc des Eagles.Jonathan Fauchon joueur par excellence de la LHJMQ
Thu, 5 Jun 2025 17:49:00 +0000
Fauchon met la main sur le trophée Michel-Brière après avoir remporté le championnat des marqueurs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand et l’Océanic.L'Armada continue de charger le bateau et ajoute Zonnon
Thu, 5 Jun 2025 14:35:00 +0000
L'Armada de Blainville-Boisbriand n'aura officiellement qu'un objectif l'an prochain : tout gagner.Alexandre Jacques retourne chez l'Armada comme entraîneur-chef
Thu, 5 Jun 2025 02:00:00 +0000
Il a été adjoint de la Flotte pendant huit saisons, entre 2013 et 2021.Desnoyers aura le « C » sur son chandail à Moncton
Wed, 4 Jun 2025 18:28:50 +0000
Le dernier capitaine des Wildcats a été Yoan Loshing lors des deux dernières campagnes.Simon Olivier dirigera les Tigres
Wed, 4 Jun 2025 17:04:00 +0000
Simon Olivier en sera à un deuxième passage dans l'organisation des Tigres de Victoriaville.Retour des matchs interligues dans la LCH
Tue, 3 Jun 2025 18:24:00 +0000
Le circuit en a fait l'annonce mardi en dévoilant quelques dates importantes de son calendrier 2025-26.Transactions LHJMQ : l’Armada fait le plein
Tue, 3 Jun 2025 14:25:00 +0000
L'Armada a mis la main sur les attaquants Maël Lavigne et Vincent Collard.L'exode se poursuit : Poirier quitterait vers la NCAA avec Rousseau
Mon, 2 Jun 2025 23:35:00 +0000
L’Université du Maine continue d'attirer les joueurs de la LHJMQ récemment, comme d'autres formations de la NCAA d'ailleurs.![]()
Le fil de presse de RDS.ca - Tennis
Dabrowski passe en quarts de finale à Wimbledon
Mon, 7 Jul 2025 14:57:46 +0000
La Canadienne et sa partenaire Erin Routliffe l'ont emporté en deux manches en huitièmes de finale.Alcaraz survit contre Rublev; Fritz-Khachanov en quarts
Sun, 6 Jul 2025 20:25:00 +0000
L'Espagnol affrontera Cameron Norrie lors des quarts de finale.Eugenie Bouchard jouera un premier match de tennis en 1 an
Sun, 6 Jul 2025 20:17:33 +0000
La Québécoise affrontera l'Américaine Anna Rogers, 268e mondiale, au premier tour du Hall of Fame Open après avoir obtenu une invitation.Sabalenka fait encore de Mertens sa victime
Sun, 6 Jul 2025 16:56:00 +0000
La no 1 mondiale s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de Wimbledon.Dabrowski éliminée en double mixte
Sat, 5 Jul 2025 20:49:36 +0000
La Canadienne Gabriela Dabrowski et son partenaire croate Nikola Mektic se sont inclinés au deuxième tour du double mixte à Wimbledon.Deux championnes au tapis, Swiatek passe à toute vitesse
Sat, 5 Jul 2025 16:45:00 +0000
Dans une semaine, la finale de Wimbledon sacrera une neuvième lauréate différente en neuf éditions.Novak Djokovic « 100 pitié »
Sat, 5 Jul 2025 14:39:00 +0000
Le Serbe est devenu samedi le troisième joueur de l'histoire à atteindre la barre des 100 victoires à Wimbledon.Raducanu coriace, mais pas assez forte pour Sabalenka
Fri, 4 Jul 2025 21:08:00 +0000
La Bélarusse, déjà sortie gagnante de son seul précédent duel contre la lauréate de l'US Open 2021, sur les courts en dur d'Indian Wells, s'est imposée 7-6 (8/6), 6-4 sur le Central dans le dernier match de la journée.Alcaraz poursuit sa séquence; balade d'une minute pour Shelton
Fri, 4 Jul 2025 18:52:00 +0000
Alcaraz a porté à 21 sa séquence de victoires et il a obtenu 17 gains de suite au All England Club, où il a signé les deux derniers titres.Zverev s'ouvre sur sa santé mentale
Fri, 4 Jul 2025 11:59:52 +0000
La détresse de Zverev après sa défaite d'entrée à Wimbledon a rappelé le coût mental parfois exorbitant que payent les joueurs de tennis de haut niveau.Iga Swiatek déstabilisée dans la victoire
Thu, 3 Jul 2025 17:28:00 +0000
Swiatek a été bousculée en première manche, mais elle a repris le contrôle.Victoire no 99 à Wimbledon pour Djokovic
Thu, 3 Jul 2025 16:37:00 +0000
Djokovic a devancé le Suisse Roger Federer pour le plus de présence au troisième tour de ce tournoi du Grand Chelem.Les vedettes à MTL; rappel d'un besoin d'investissements
Thu, 3 Jul 2025 15:17:00 +0000
Tennis Canada a dévoilé la liste des joueuses invitées à l'édition 2025 de l'Omnium Banque Nationale à Montréal.Mboko arrêtée au deuxième tour à Wimbledon
Thu, 3 Jul 2025 14:03:00 +0000
Mboko a perdu en 1 heure et 38 minutes.Auger-Aliassime se fait montrer la sortie
Thu, 3 Jul 2025 12:44:00 +0000
Struff a eu le meilleur en 3 heures et 11 minutes contre Auger-Aliassime.Diallo s'incline après avoir poussé Fritz à la limite
Wed, 2 Jul 2025 21:20:00 +0000
La Montréalais a forcé une manche ultime, mais s'est tout de même incliné au 2e tour.Alcaraz défait le 733e mondial en attendant FAA?
Wed, 2 Jul 2025 20:24:00 +0000
Le double tenant du titre affrontera Jan-Lennard Struff ou le Québécois Félix Auger-Aliassime au 3e tour.Sinner et Alcaraz parmi les têtes d'affiche à Toronto
Wed, 2 Jul 2025 17:13:00 +0000
Félix Auger-Aliassime, Gabriel Diallo et Denis Shapovalov seront aussi de la partie.Sabalenka avance, record de têtes de série tombées
Wed, 2 Jul 2025 14:30:00 +0000
La no 1 mondiale a brisé la belle résistance de Marie Bouzkova.Fernandez dominée au deuxième tour
Wed, 2 Jul 2025 14:06:00 +0000
La Québécoise s'est inclinée devant l'Allemande Laura Siegemund.